Aux essais libres comme en qualification, il avait signé le 3ème temps de la catégorie LMP3. Simon Gachet attendait donc mieux qu’une 8ème place sur un circuit Paul Ricard qu’il connaît comme sa poche. C’est pourtant le verdict qu’a rendu la quatrième manche de la European Le Mans Series.
Pendant ces 4 Heures du Castellet, l’Isérois et ses équipiers Eric Debard et Valentin Moineault se sont battus contre un phénomène de dégradation des pneumatiques fort pénalisant qui ne leur a pas permis d’obtenir un résultat en rapport avec leurs aspirations.
Premier départ
Pour la première fois, Simon est au volant de la Ligier JS P3-Nissan #16 du team Panis-Barthez Compétition pour le départ. Il se fait pousser dans le virage n°3 mais rien de grave, il peut continuer sa route à la poursuite des leaders. Simon parvient à tenir leur rythme pendant quelques tours avant de perdre du terrain. Les pneus, surtout à l’arrière, commencent déjà à se dégrader. La motricité et la tenue de route sont affectées. Pourtant, il s’est élancé avec des pneus qui n’avaient roulé que 10 minutes aux essais qualificatifs. Eric Debard et Valentin Moineault souffriront par la suite du même mal. Un drive through pour vitesse excessive dans la pitlane et une erreur lors d’un ravitaillement retardent également la marche en avant de l’équipage qui passe sous le drapeau en 8ème position.
Cap sur Spa
Le positif, c’est la fiabilité de la voiture et la régularité de la jeune équipe qui continue à engranger des points à chaque course. Mais il est clair que le staff et les pilotes de la #16 n’ont qu’une hâte : retrouver le chemin du podium. Ils se rendront à Spa-Francorchamps avec cet objectif ! La manche belge de l’ELMS aura lieu du 23 au 25 septembre.
Simon : « Nous étions performants sur un tour, mais pas en mode course. Nous avons essayé des choses en terme de réglages. Ce qui nous est arrivé est un mal pour un bien car nous avons encore beaucoup appris. Il faudra trouver le bon équilibre à Spa, un circuit également réputé pour être abrasif sauf s’il pleut bien sûr ! »
Romane Didier,