Patrick Seguin roule sur ce Silk Way Rally avec son épouse, Corinne. Le Springbox #170 du Sodicars Racing est adpaté à l’équipage familial qui vit des galères et qui les montrent du doigt.
En janvier dernier, Patrick effectuait son premier Dakar, épreuve qui le faisait rêver. Il en est revenu décç par son côté ennuyeux et son tracé typé WRC. Il s’est lancé avec son épouse Corinne sur le Silk Way Rally… Son récit !
– Quel bilan tires-tu au terme de cette première semaine de rallye ?
Patrick Seguin : « Mitigé. Nous avons vécu galère sur galère. Nous avons commencé par un très bon prologue puisque nous étions 35ème au classement, mais un problème de courroie de transmission nous a perturbés. L’étape 2 ayant été annulée nous avons pris la route vers Ufa, un problème d’embrayage est apparu,ce dernier fut résolu et nous pouvions partir sans encombre pour l’étape 3.
« Finalement le problème a réapparu et nous avons été contraint de rouler durant 160km derrière le MAN #322 (Gonzalez-Darroux) ce qui était assez long.
« Lors de l’étape 6 après avoir remonté 41 places nous cassons l’avant de la voiture et le radiateur en percutant un talus afin d’éviter un camion qui se trouvait dans un trou et qui n’avait placé aucun balisage ! Notre chance dans notre malheur, dans l’habitacle du Springbock, un radiateur de rechange fut recensé, il suffisait donc de le changer sur place.
« Aujourd’hui, nous sommes à Almaty pour vivre la journée de repos. Nous sommes classé en fin de tableau mais nous sommes encore en course, c’est le côté satisfaisant que je tire maintenant, nous ne pouvons que progresser. »
– Tu as participé en janvier dernier à ton premier Dakar, quelle comparaison peux-tu trouver entre ces deux rallyes ?
Patrick Seguin : « J’ai trouvé le Dakar un peu ennuyeux. Les pistes ressemblaient à du WRC. En camion, c’était à fond sans arrêt, la technicité n’était pas de rigueur. Ici, par exemple, l’étape 6 était très technique avec beaucoup de sable, de bourbier, de navigation, nous l’avons apprécié par sa diversité jusqu’à notre incident. »
Propos recueillis par Mélanie Gonzalez,