Silk Way Rally: Jean-Luc Martineau tire le bilan de la semaine 1

Jean-Luc Martineau © Mélanie Gonzalez

Un rallye d’une difficulté extrême, tout à fait dans l’esprit du Rally-Raid. Un sentiment qui s’était perdu depuis quelques années, la discipline s’étant mise en roue libre sur la navigation d’une part, du répétitif de l’autre !
Jean-Luc Martineau, Pilote du BV2 du Sodicars Racing, accompagné de Dominique Totain, ont avancé chaque jour de la semaine 1 avec une sacrée motivation et des yeux aussi grands que des billes malgré les conditions extérieures de froidure et de pluie !

 

– Ton sentiment au terme de cette première semaine sur le Silk Way Rally ?
Jean-Luc Martineau : « L’ambiance est belle au sein des bivouacs. Il y a toujours une animation. En ce qui concerne la course, le kilométrage des liaisons est élevé, de ce fait, nous nous relion au volant avec Dominique. L’étape 2 a été annulée en raison des intempéries entre Kazan et Ufa.
« Lors de l’étape 3, j’ai commis une erreur de pilotage, nous nous sommes retrouvés dans un bourbier. Malgré l’aide de  deux 4X4, ce fut infructueux. Et, la décision d’attendre l’assistance lourde, du camion de Richard Gonzalez et de Roger Darroux s’est imposée.
L’étape 4 entre Ufa et Kostany, nous attendions à avoir beaucoup de pluie et de boue puis, finalement il n’en fut rien de ce côté là. Quant à la mécanique et la course, petite erreur de navigation, nous perdions quinze minutes environ. Sinon c’était une étape assez roulante.
« Au cours de l’étape 5 avec beaucoup de sable, les petites crêtes du parcours nous ont permis de nous envoler. Globalement nous avons bien roulé à part un tuyau de dégonflage qui s’est arraché, nous avons pu réparer. Ensuite, nous avons rencontré quelques difficultés pour doubler les autres concurrents notamment un équipage chinois que nous avons dû suivre durant 20km malgré nos appels Sentinel. Nous avons appris à la fin de la première partie de la spéciale que le seconde était annulée.
« Enfin, l’étape 6 sans souci majeur nous a permis de rentrer de bonne heure bivouac. »

Propos recueillis par Mélanie Gonzalez,

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