24 Heures du Mans: Toyota explique sa panne dans le dernier tour

© Stéphane Cavoit

Après avoir publié une première déclaration concernant la soudaine perte de puissance dont a été victime Kazuki Nakajima (Toyota TS050 Hybrid #5) dans le dernier tour de la 84ème édition des 24 Heures du Mans alors qu’il était en tête, Toyota a posté un nouveau communiqué sur le site internet de l’écurie.

 

« Un défaut technique sur un connecteur de la conduite d’air située entre le turbo et le refroidisseur a affecté la voiture #5, ce qui a entraîné une perte de contrôle du turbo. L’équipe est finalement parvenue à modifier les paramètres de contrôle pour retrouver de la puissance, ce qui a permis à la voiture de boucler le dernier tour. Toutefois, cela a pris du temps et le tour n’a pu être effectué sous les six minutes requises par le règlement. »

« Pour le moment, nous ne savons pas exactement ce qui a provoqué cette panne même si nous avons vérifié le procédé de fabrication de la pièce dans nos locaux de Cologne. Une analyse plus poussée sera nécessaire pour déterminer la cause exacte. »

« Ce qui est clair, pour le moment, c’est qu’il n’y a aucun lien entre cette panne et les soucis moteur rencontrés à Spa en début de saison (la #5 s’est classée 29ème et la #6 a abandonné suite à des problèmes moteur, ndlr). »

« Des investigations complémentaires sont actuellement en cours chez TMG pour déterminer la cause exacte de la panne afin de trouver des solutions pour éviter que le problème ne survienne à nouveau. »

Pour rappel, Kazuki Nakajima, qui partageait la Toyota TS050 Hybrid n#5 avec les Champions du Monde d’Endurance 2014 Sébastien Buemi et Anthony Davidson, possédait une avance suffisante sur la Porsche #2 finalement victorieuse pour rallier l’arrivée sereinement, mais à l’entame du dernier tour, la voiture s’est immobilisée sur la ligne droite des stands. Le pilote japonais a pu repartir, mais il n’a pu boucler le dernier tour suffisamment rapidement (le règlement stipule que le dernier tour doit être effectué en moins de six minutes) pour pouvoir être classé alors qu’il a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position. La victoire s’est envolée, ainsi que des points précieux dans l’optique du Championnat du Monde d’Endurance (WEC).

Cécile Bonardel,

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