Sardaigne Rally: Budoni, rampe de lancement

© MFE

Petite commune du nord-est de la Sardaigne, Budoni jouit d’environ 18 km de magnifiques côtes sablonneuses. Non loin de là, s’étendent la station balnéaire très prisée de San Teodoro et le pittoresque port de Porto Ottiolu. Les eaux limpides de l’océan et les paysages naturels à couper le souffle de la région font de cette destination l’une des plus attrayantes de la Méditerranée. C’est la raison pour laquelle Bike Village a planté son premier chapiteau dans cette très belle région où le soleil a fait son apparition gommant le vent matinal et les nuages.

 

A Budoni, l’ambiance s’exprime conviviale comme l’avant chaque départ, les structures s’exposent comme chez Beta où la vitrine est confondante de machines, chez HRC Honda on hume le professionnalisme, chez Yamaha la devanture est bien équilibrée , chez KTM (équipe privée), la couleur orange claque aux yeux sans pilote officiel.
Non loin, presque discrète, David Casteu est arrivé de Nice pour manager deux pilotes dont  le français Charles Cuypers.

Autre surprise, la présence de Olivier Pain chez Beta « une décision prise il y a une semaine seulement » précise le français pour expliquer sa nouvelle appartenance venant tout d’abord de chez Yamaha puis de chez Nomade où il évolua l’an dernier.
Côté français, ils sont une dizaine à se lancer dans l’aventure de la 9ème édition du Sardaigne Rally Race. Deux d’entre eux, évoluent chez Yamaha : Adrien Van Beveren et Xavier de Soultrait dont le point commun est de participer à leur premier rallye sarde. « Le Rallye de Sardaigne est réputé comme une excellente école pour la navigation » avance Xavier soucieux de posséder un bagage navigation irréprochable pour le prochain Dakar qui reste son objectif prioritaire.

Olivier Mutelet, Pierre-Alexandre Jouis sont au guidon de Beta, Adrian Maré sur Yamaha,  Romain Le Loup sur Sherco, Antoine Lecomte, Axel Dutrie et Sébastien Souday, tous trois mènent des Yamaha.

Des noms qui sentent la relève !
Certes, l’ossature du plateau n’est pas construite par des français ! Sur  les soixante-dix concurrents (avant les vérifications), des noms sautent aux yeux. Ceux de Armand Monléon récent vainqueur en Chine du Taklimakan et de Kévin Benavides, vainqueur de l’Afriquia Merzouga Rally. Deux pilotes nouvelle génération qui sont en apprentissage et qui apprennent vite !

Juan Pedrero, le grand pilote catalan par sa taille, est un fidèle de l’épreuve, l’an dernier il avait occupé la tête du rallye avant de se voir pénalisé pour un excès de vitesse ! Sur une Sherco, cette édition pourrait lui sourire comme il le calcule en agrémentant son objectif d’un grand sourire !

Que dire de Alessandro Botturi, le favori de tous les italiens qui en Sarde a toujours brillé (vainqueur en 2014), cette manche mondiale avec une forte connotation d’enduro, lui donne un avantage certain !
Ne pas parler de Helder Rodrigues serait de la divagation ! Le Portugais est arrivé tout sourire à l’hôtel Villagio dei Pini où ses équipiers du Yamaha Motorsport l’attendaient de pied ferme !
Une seule féminine et pas n’importe laquelle : Rosa Romero Font, l’épouse de Nani Roma qui n’a peur de rien au guidon de sa KTM #16…

En Quad, sept unités dans la catégorie avec les deux maîtres incontestés : le Polonais Rafal Sonik le tenant du titre mondial et, le Chilien Ignacio Casale, vainqueur du Dakar 2014.

Avec un tel plateau, les deux chevilles ouvrières de ce Sardaigne Rally Race n’ont pas à rougir bien au contraire raison pour laquelle, le parcours de l’édition est totalement novateur comparativement à l’année dernière et, centralisé sur Budoni, SA Itria et Arbatrax soit un total 1279 km dont 751 en secteur sélectif.

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