Adrien Van Beveren poursuit son apprentissage en rallye-raid de la plus belle des manières puisqu’il vient de grimper sur son premier podium au terme de l’Afriquia Merzouga Rally. Troisième derrière l’Argentin Benavides et le Slovène Svitko, l’officiel Yamaha termine devant son coéquipier Helder Rodrigues (5ème).
Le 7ème Rallye du Merzouga a une nouvelle fois fait l’unanimité au sein des participants avec des spéciales très variées et une étape marathon au programme. La petite semaine de course concoctée dans le Moyen-Atlas et dans le nord-Sahara a permis aux plus anciens de retrouver les saveurs des nombreuses étapes marocaines du Dakar. Pour la première fois de son histoire, le Rallye du Merzouga fut intégré au Dakar Série permettant aux vainqueurs de la catégorie Élite (Benavides) ainsi que du Dakar Challenge (José Cornejo) de remporter leur inscription au Dakar 2017. Disputé habituellement au mois d’octobre, le Merzouga s’est disputé en début de cette saison car, comptant pour le Dakar Séries, permettant ainsi aux teams officiels de tester et valider les premiers développements de leur engin. Une course qui rappela forcément de bons souvenirs à Adrien Van Beveren, c’est sur cette épreuve que, en 2015, il remporta sa première spéciale en rallye-raid.
Le pilote officiel Yamaha, septième de la 6ème édition, a clairement franchi un cap en se battant durant les cinq jours aux avant-postes. Avec une victoire de spéciale, Van Beveren a conforté sa troisième place au général à six minutes de Svitko età neuf de Benavides après 15 heures de course. « Globalement, ce fut un bon rallye à titre personnel. Je suis encore dans la démarche d’apprendre et d’accumuler des kilomètres. Nous sommes au coeur du développement sur la Yamaha. C’est un gros pas en avant de rouler avec la nouvelle version, car elle est plus maniable et plus performante dans de nombreux domaines. Nous avons bénéficié de spéciales où le rythme était très élevé avec la nouvelle génération de pilotes que sont, Benavides et même Svitko (2ème du Dakar 2016). Les étapes sont de plus en plus typées motocross, elles sont sur un rythme très élevé même si, avec la navigation, on ne roule pas cinq heures à fond. Le rallye était très varié, avec du sable, des dunes, des cailloux. J’ai encore commis quelques erreurs de navigation, cela fait parti de l’apprentissage et, ça fait plaisir de rouler devant. »