Blancpain/L.Machiels: « Avoir plus de malchance aurait été impossible »

Louis Machiels © DR

Louis Machiels participait le week-end dernier à la deuxième manche de la Blancpain Endurance Cup 2016 sur le mythique circuit de Silverstone, hôte du Grand Prix F1 de Grande-Bretagne. Le Limbourgeois, double champion Pro-Am de la série, évoluait sur la Lamborghini Huracan GT3 alignée en Pro-Am par Attempto Racing et faisait équipe avec les jeunes Jeroen Mul et Max Van Splunteren.  Le week-end avait plutôt bien commencé pour l’équipage, avant que la malchance ne fasse son apparition pendant les qualifications et la course.

 

Dès la journée du samedi, Louis Machiels montra aussitôt qu’il était dans un bon rythme, réalisant d’excellents chronos lors du ‘Bronze Test’, première séance d’essais libres du week-end. Il figura constamment dans le Top 5, ce qui le satisfaisait amplement. « J’ai été effectivement dans un bon rythme. La Lamborghini est une voiture qui convient bien au tracé de Silverstone. Cela m’a mis en confiance pour la suite du week-end.  Mais surtout, je me sentais en meilleure forme qu’à Monza. Quand je suis sorti de la voiture, je n’étais pas du tout épuisé, ce qui est plutôt un avantage. »

Les premières sessions chronométrées étaient conformes aux attentes du trio qui se hissa constamment dans le Top 15 au classement général et parmi les cinq premiers de sa catégorie pendant les qualifications. « Une belle performance sachant que toutes les voitures devant nous sont essentiellement engagées Pro-Cup et pilotées que par des pilotes professionnels. Notre position en Pro-Am est également très bonne. Mais attention, le week-end n’est pas encore fini… »

Les paroles de Machiels ont résonné telle une prophétie puisque la Lamborghini #100 voyait son meilleur chrono annulé après les qualifications et chutait de plusieurs places sur la grille. « L’équipe a laissé Jeroen quitter son box à un moment inapproprié et nous avons écopé d’une pénalité pour un ‘unsafe release’. C’est vraiment dommage car cela nous  a contraints à nous élancer au milieu du peloton. Avec ce trafic important, nous devons donc prendre plus de risques pendant la course. »

Prendre le départ au milieu d’un peloton de 53 voitures entraîne évidemment des risques supplémentaires. L’équipage belgo-néerlandais en fit l’expérience dès l’extinction des feux. Max Van Splunteren fut percuté pendant le premier tour par une voiture en perdition, ce qui entraîna un passage par les stands pour la Lamborghini afin de réparer les dégâts. Dans un championnat relevé comme les Blancpain GT Series, un tel incident équivaut à perdre tout espoir de victoire et même tout espoir de finir à une place d’honneur.

« A cause de cet accrochage, nous n’avons jamais pu rattraper le temps perdu. La voiture est de surcroît devenue difficile à piloter, surtout dans les virages à droite. J’estime que ce n’est pas nécessaire de raconter le reste de la course. Nous devons nous réunir avec l’équipe afin de nous préparer correctement et être au top pour les prochaines courses. Si nous voulons encore jouer un rôle au championnat, il est hors de question d’essuyer un revers supplémentaire. »

Les deux prochaines courses de la Blancpain Endurance Cup seront les plus longues de toute la saison. Ce seront aussi celles où il y aura le plus de points à attribuer. Les 6 Heures du Paul Ricard se tiendront le samedi 25 juin tandis que les 24 Heures de Spa auront lieu à la fin du mois de juillet.

Communiqué,
    

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