Double vainqueur des 24 Heures de Spa (en 2012 et 2014), René Rast a déjà eu son content de succès sur le mythique circuit belge de Spa-Francorchamps, qui accueille la deuxième manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC).
Mais s’il ne va sans doute pas se battre cette fois pour la victoire au général, le pilote allemand (29 ans) va tout de même faire face à une opposition féroce dans la catégorie LMP2, qui fut déjà l’une des plus disputées à Silverstone. L’Oreca 05 G-Drive Racing de René Rast y avait terminé troisième, à 41 secondes de la Ligier JS P2 victorieuse de RGR Sport by Morand.
Tracé favori des pilotes par son cocktail de virages légendaires (Pouhon, Blanchimont, et l’Eau Rouge, le plus fameux d’entre tous), Spa-Francorchamps est un circuit d’hommes. Et René Rast espère que sa grande connaissance du circuit l’aidera, ainsi que ses équipiers Roman Rusinov et Nathanaël Berthon, à remporter sa première victoire de la saison.
« Pour un pilote, chaque circuit est très exigeant et aucun n’est ennuyeux, mais avec l’Eau Rouge et quelques autres virages très rapides, Spa-Francorchamps est l’un des plus piégeux, » souligne René Rast, qui avait également signé à Silverstone le point supplémentaire attribué à la pole position.
« Je pense que nous avons une bonne voiture en ligne droite, mais aussi dans les virages rapides et c’est ce qu’il faut à Spa-Francorchamps, tout spécialement à l’Eau Rouge et dans la ligne droite du Kemmel, où l’on a besoin de vitesse de pointe. L’Oreca est agréable à conduire, avec beaucoup d’appui mais je pense que toutes les voitures sont maintenant d’un niveau quasi égal, alors il faut réaliser un travail sans défaut, éviter les erreurs et juste nous concentrer sur nous-mêmes. »
Avec la bénédiction d’Audi, avec qui il est toujours sous contrat, René Rast était très particulièrement heureux d’accepter la proposition de Roman Rusinov de rejoindre son équipe pour un nouvel épisode en LMP2 – deux ans après sa dernière sortie au Mans avec Sébastien Loeb Racing. Jusqu’à maintenant, il a été très impressionné par le soutien technique de JOTA Sport.
« Roman m’a dit : ‘nous avons besoin de toi !’ alors j’ai répondu : ‘d’accord, pourquoi pas ?’ Je suis ouvert à tout, » sourit le pilote allemand. « Ils ont une belle équipe autour d’eux et ils savent comment les choses se passent, car ils ont fait Le Mans avec un prototype LMP2 à de nombreuses reprises. Nous améliorons encore la voiture et le travail d’équipe, mais nous sommes déjà sur la bonne voie. »