Le Libya Rally avance, les concurrents sont excités chaque jour par la magnificence des paysages et les pistes dénichées. Le méticuleux organisateur Gert Duson mène son édition avec énergie, compétence et professionnalisme. Queelques français sont dans le jeu avec fougue et plaisir, quelques morceaux choisis de leur deuxième étape.
ST Racing #343 : Le couple Bunel – Thierry et Sophie – occupent un superbe Buggy proto JMS Comet. « Une très longue spéciale couverte tranquillement. La veille nous avions cassé un moyeu arrière. La seconde partie de la spéciale était très intéressante faisant beau jeu à la navigation. Juste deux crevaisons pour pimenter la journée et une pénalité de 30 minutes pour avoir raté un WP… »
Thierry Gerome et Geoffroy Noel de Burlin, RZR Polaris #401
Le vainqueur de l’édition 2015 dans la catégorie SSV, a passé une journée très difficile. « J’ai encaissé sept crevaisons, » déclare ce participant paraplégique. « Nous avons cassé aussi des jantes, la roue de secours s’est également cassée ! Chaque fois il faut descendre de l’engin, ce n’est pas évident dans mon état ! »
Thierry rigole, se lit sur son visage sa souffrance encore palpable. « Je n’ai même pas regardé le classement. » ajoute-t’il épuisé. « C’était une belle étape, un très beau tracé. Surtout les 20 derniers kilomètres. En tant qu’organisateur de raids je suis jaloux quand je vois ces pistes. Même avec tous les malheurs que j’ai eu aujourd’hui, c’était magnifique! »
Le Team Flamants Roses sur Predator #342 : « Nous venons de vivre une journée superbe tout en restant prudent suite à un retour très matinal sur le bivouac à 5h30 ce matin et cela sur 3 roues. Très bon résultat de spéciale malgré une pénalité d’une demi-heure pour un waypoint manqué, une belle 6ème place ramenée malgré tout. »
SRT Racing Michel Olivier et Didier Haquette #406 : Un pilote débutant qui fait appel à un copilote professionnel qui arrive tout droit du Abu Dhabi Désert Challenge. En effet si Michel en est à son coup d’essais, Didier est le navigateur de Michel qui mène un Polaris. « De magnifiques paysages, des pistes bien adaptées au Polaris. Nous nous sommes fait doubler en fin de spéciale par la Porsche d’Agostino, et nous sommes restés longtemps derrière elle pour profiter du spectacle. Une Porsche au milieu du désert, c’est à admirer ! Dommage que nous ayons pris un peu de pénalité pour un tout léger excès de vitesse ! »