WTCC: Un tour du Slovakia Ring avec Gabriele Tarquini

Gabriele Tarquini © DR

Avec deux victoires en sept départs et le record du circuit en poche, Gabriele Tarquini peut être qualifié d’expert du Slovakia Ring. C’est donc au pilote LADA Sport Rosneft que revient la tâche de nous guider sur un tour du tracé ultra-rapide de 5,922 kilomètres, le deuxième plus long du calendrier du Championnat du Monde FIA des Voitures de Tourisme.

 

« Le Virage 1 semble étroit, mais il s’ouvre en sortie et on peut généreusement escalader les vibreurs sur le troisième rapport. On enclenche la quatre, la cinq et la six avant le très impressionnant Virage 2. C’est l’un des plus rapides en WTCC, qui se négocie à 215 km/h. On est très proche de le passer à fond. Comme on ne voit pas la sortie, il faut avoir la foi et mettre gaz pour profiter encore une fois de la large sortie. Ensuite on encaisse un petit saut avant de sauter sur les freins pour aborder le Virage 3. En général l’avant s’est délesté et on plonge ainsi pour passer du sixième au troisième rapport pour prendre la corde très tard. On se prépare ainsi au Virage 4. »

« Comme le Virage 4, le 5 se passe à fond. Le 6 présente une zone de freinage très appuyée mais où l’on subit du sous-virage. C’est l’endroit le plus propice aux erreurs dans cet exercice. Mais il offre également une belle opportunité de dépassement car les trajectoires sont variées. On doit encore une fois soigner sa sortie pour aborder le Virage 7 qui conditionne la portion la plus lente. Le 8 se prend en 3ème et la puissance provoque là aussi du sous-virage. On repasse après en 4ème assez bas dans les tours dans le 9 pour passer pied au plancher, mais en prenant garde à l’usure de ses pneus en course, en particulier l’avant qui est très sollicité et se détruit très vite. »

« On peut encore dépasser à l’approche du Virage 10. C’est le plus lent et il faut rétrograder rapidement car on force plus sur le train avec une traction dans ce genre d’enchaînement. Après le Virage 11 on passe en 3ème, rapidement en 4ème, puis en 5ème avant le 12. On reprend ensuite l’accélération jusqu’en 6ème pour aborder la difficile dernière courbe où l’on peut freiner très fort. C’est amusant car on doit se battre avec le volant au milieu du virage puis on soude à nouveau la pédale pour rejoindre l’arrivée. »

Les endroits parfaits  pour dépasser, selon Gabriele Tarquini : les virages 1, 6 et 10.

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