Après son abandon au Rallye d’Arzacq, Anicet Garicoix, deux victoires au Labourd tentera de réaliser la passe de trois. Le Souletin apprécie cette manche basque et à chacune de ses participations tire le maximum de son Rivet-Porsche et se régale en pilotage. Aura-t’il l’occasion de tirer son épingle du jeu face au leader Laurent Fouquet, à Christophe Costes lui aussi avide de revanche après son abandon en Béarn, Vincent Poincelet, Daniel Favy…
sans oublier Louis Dronde dont c’est la rentrée ou encore le local, Patrick Orhategaray.
– Sommairement, que s’est-il passé au Rallye d’Arzacq pour abandonner ?
Anicet Garicoix : « C’était un beau rallye malgré les conditions exécrables. Les pistes détrempées ne permettaient pas de s’exprimer et de prendre le plus grand plaisir qu’il soit à piloter mais l’organisation a su gérer la situation au mieux pour que cela se passe du mieux possible.
« A la journée du samedi, nous faisions une erreur à 300 mètres de l’arrivée de la dernière spéciale, nous perdons 40 secondes dans une manœuvre. Laurent Fouquet était cependant impérial durant cette journée. Le lendemain nous nous réveillons du bon pied (le droit sûrement) avec 3 scratchs. Malheureusement, une panne électrique nous a contraint à l’abandon. »
– La trêve hivernale est souvent l’occasion d’apporter des améliorations techniques sur l’auto. Est-ce le cas ?
Anicet Garicoix : « Depuis plusieurs rallyes l’auto est au point pratiquement dans tous les domaines. Nous avons réparé les dégâts importants du Rallye des Cimes. Je me suis penché également sur l’optimisation de mes amortisseurs G3C qui sont devenus de plus en plus compétitifs durant cette année 2015 ce dont je suis très satisfait pour le futur. Nous avons également prévu un baquet de droite plus grand (modèle épaules larges) pour un jeune copilote qui fera ses grands débuts au Barétous. »
– Tenant du titre au Labourd. Avec quelle stratégie essaierez-vous d’enrôler la victoire cette année ?
Anicet Garicoix : « Aucune stratégie particulière si ce n’est maximum attaque ! Je pars sans pression, pour prendre du plaisir avec mon équipe. La seule pression acceptable, j’aimerais simplement la savourer dimanche soir à Ibarron. »
– Quel sera votre programme cette année ?
Anicet Garicoix: « Je pense faire les rallyes de la région : Baretous, Orthez, Cimes en m’amusant un maximum dans chacun. »
– Vous participez au Labourd depuis de nombreuses années. Comment jugez-vous l’évolution des rallyes et des autos depuis tout ce temps ?
Anicet Garicoix : « Les autos sont de plus en plus fiables mais le nombre d’abandons dans chaque rallye prouve leurs difficultés. Le rallye tout terrain reste un championnat particulier. C’est ce qui en fait son charme. »
Le rallye célèbre ses 40 ans
– Votre meilleur souvenir : « La première victoire en 2004 avec la Seat. C’était le seul rallye qu’il manquait à mon palmarès avec les Cimes. »
– Votre pire souvenir : « L’abandon sur sortie de route en 2005. »
– Votre spéciale préférée : « Ostalapia »
– Un pilote ayant participé au Labourd qui vous a inspiré ou impressionné : « Gilles Nantet »