LMP3: Cougnault, Ehrlacher et Thomas au Yvan Muller Racing

La LMP3 du Yvan Muller Racing

Pour sa quatrième année d’existence, le Yvan Muller Racing s’attaque pour la première fois au championnat ELMS avec une Ligier JS P3 confiée à l’équipage Cougnault/Ehrlacher/Thomas. Une triplette pleine d’ambitions et de cohérence, reste à parfaire l’apprentissage de ces trois jeunes recrues avant de les voir opérer aux premiers plans.

 

– Yvan, comment a germé l’idée de monter votre propre structure de course ?
Yvan Muller : « A la base, j’avais acheté une voiture pour Yann (Ehrlacher), le fils de ma sœur Cathy, pour rouler dans l’ancienne Mitjet 1300 à la fin de l’année 2012. Mais il est ensuite parti rouler en Allemagne (en Volkswagen Scirocco-R Cup) et je me suis retrouvé avec cette voiture, que j’ai voulu finalement proposer à mes sponsors pour qu’ils roulent dessus. Finalement, d’autres pilotes se sont manifestés, j’ai acheté une deuxième voiture, puis une troisième, et c’était parti. Ensuite, Yann est revenu chez nous en 2014, et nous avons commencé à gagner des titres en Mitjet Deux Litres, puis en Supertourisme. Et nous disposions de voitures à différents niveaux pour permettre à des jeunes pilotes de faire leurs classes. »

– La vocation du Yvan Muller Racing, c’est avant tout de former des jeunes pilotes ?
Yvan Muller : « Sans prétention aucune, l’idée est effectivement de constituer un genre de filière pour les voitures fermées. Il existe des filières pour les jeunes pilotes voulant percer en monoplace, mais l’on sait que la route qui peut mener à la F1 est compliquée et tortueuse, et je suis bien placé pour dire que l’on peut faire carrière et avoir des opportunités intéressantes en voitures fermées.
« Et je sais également que, même un très bon pilote de karting, avec un beau palmarès, manque d’expérience dans de nombreux domaines qui constituent la course automobile. Sur une échelle de 0 à 10, je dirais qu’il se situe souvent à 3, et je suis donc là pour les aider à progresser et à se développer en tant que pilote. Nous avions déjà mis en place ce genre de structure avec la Mitjet Deux Litres puis la Supertourisme, mais je me dis désormais qu’un jeune pilote issu du kart peut désormais débuter directement en Supertourisme, j’ai donc abandonné la Deux Litres. Je suis également soucieux du rapport expérience/budget, je n’ai pas envie de faire exploser les tarifs et je fais attention au porte-monnaie des pilotes, et de leurs parents, comme s’il s’agissait du mien. »

Motorsport.com,

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