Arzacq TT/Daniel Duboscq : « Un plateau, avec les purs et durs ! »

Daniel Duboscq © MFE

L’organisation d’une épreuve sportive est l’œuvre d’une équipe chapotée par un leader, celui du Rallye tout-terrain de Arzacq n’est autre que l’inoxydable Président, Daniel Duboscq. A la barre depuis une quinzaine d’années, cet infirmier retraité met toute sa disponibilité au service de cette première manche du Championnat de France avec non seulement passion mais aussi, le devoir de courtiser la perfection.

 

– Une nouvelle édition se profile, dans quel état d’esprit se trouve le Président ?
Daniel Duboscq : « Habité par le stress comme chaque année. C’est la 34ème édition et je suis canalisé par cette épreuve qui me tient particulièrement à cœur. L’équipe est rodée, l’habitude s’est installée mais, rien n’est jamais acquis, une remise en question annuelle dès l’édition du rallye terminée est notre priorité. Des petits problèmes se greffent au rouage, ils tombent toujours à la dernière minute, il faut y faire face avec réactivité. »

– Un rallye de l’envergure d’un Championnat de France demande combien de temps pour sa préparation ?
Daniel Duboscq : « Nous sommes sur l’épreuve depuis le mois de Mai dernier. Tout d’abord, la remise en état des pistes s’avèrent une primauté puis s’enchaînent le découpage des spéciales, rencontrer les propriétaires des terrains empruntés et si, l’autorisation ne nous est pas donnée, il faut revoir la copie et recommencer en cherchant de nouvelles orientations. Une fois ce travail entériné, nous établissons le cahier sécuritaire appuyé de photos, le départ, l’arrivée et les postes de commissaires sont implantés… Le road-book peut alors être construit. Environ deux mois sont nécessaires à ces contraintes administratives incontournables. »

– De grandes manœuvres ont-elles été opérées sur cette 34ème édition ?
Daniel Duboscq : « Nous sommes revenus au schéma de trois spéciales par jour. Deux étaient trop risquées pour nous surtout si les conditions atmosphériques perturbent une d’entre elles. Nous avons essayé d’aménager des secteurs sélectifs ‘tout temps’. Maintenant, quand je regarde le ciel – pas la météo – nous ne sommes jamais à l’abri de grosses chutes d’eau mais foncièrement cela devrait passer. Trois spéciales le samedi : Pistoulet, Plassot et Château, autant le dimanche avec Campimbo, Les Roques et Cruzeilles. Château a été légèrement raccourcie, des travaux sont en cours et ne sont pas terminés. Pistoulet est pour nous une grande spéciale modifiée au départ comme Campimbo dont le départ sera donné de l’arène (zone très prisé par le public) ; Le sélectif des Roques a été bien travaillé au rouleau pour rendre la piste moins boueuse et croûteuse, ce sera une spéciale bien agréable en pilotage, je le pense ! Et puis Cruzeilles qui a bien changé puisque auparavant, nous partions sur Nérac, de nouveaux petits chemins permettent de rester coller à Arzacq en proximité de la route qui mène à Garlin. »

– Un plateau 2016 égal à lui-même
Daniel Duboscq : « Il est bien ! Nous sommes habitués à 70-80 concurrents, c’est notre plateau annuel qui nous réjouit et récompense le travail de toute l’équipe motivée et mobilisée. On y retrouve les purs et les durs ! »

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