La pilote catalane squatte les bonnes places et s’installe comme une candidate à tout. Elle vient de vivre un Dakar mouvementé qu’elle termine pourtant 15ème. Un vrai exploit.
Tout sourire à Rosario alors que deux jours auparavant, c’était la soupe à la grimace à San Juan ! Laia Sanz finit bien mieux qu’elle ne le pensait.
« J’aurais signé pour ce résultat » dit-elle à sa descente du podium « car j’ai changé de moto, d’équipe et ce Dakar a été différent mais très dur à titre personne. »
À nouveau meilleure féminine, ce qui n’est plus une surprise mais une habitude, Laia a tenu son rang tout simplement. Neuvième l’an dernier, elle termine 15ème cette année. Mais est-ce comparable ? « J’ai eu des soucis sur la deuxième moitié de ce Dakar, car j’ai chuté lourdement en traversant un rio. J’ai dû rouler les deux 
dernières étapes fortement contusionnée et notamment touchée à la clavicule droite. Puis j’ai roulé avec une angine. Mais le plus important c’est que le Dakar était beaucoup plus rapide cette année. Je n’ai pas pu utiliser mes arguments sur la navigation. D’abord parce que l’étape la plus propice, celle de Fiambala, a été raccourcie. Ce jour-là, j’ai beaucoup perdu, car je n’étais dans les 12 motos auxquelles on a laissé leur temps. Ensuite, car je n’avais pas pu faire de différences la première semaine qui était très rallye et pas assez Dakar. Mais je suis très contente. C’est un bon résultat. En plus je me suis très bien adaptée à ma nouvelle équipe, à la KTM. C’est très bon pour moi et pour la suite. »