Troisième du Dakar, le Sud-Africain Giniel de Villiers mûrissait quelques regrets à l’arrivée. Certes, la première partie du rallye n’a pas permis aux Toyota Hilux Gazoo de se battre comme il le souhaitait. Dans la seconde partie, la descente de Salta à Rosario lui a été plus favorable en particulier dans ce que tous les concurrents ont qualifié de vrai ‘Dakar’ avec du sable, de la navigation, de la chaleur et tous les ingrédients qui donne au rallye-raid la fringale pour revenir.
« Sur la fin, on aura livré une sacrée bataille à Mikko (Hirvonen) pour le podium. J’ai roulé à fond tout le long de l’étape 12, celle de la veille de l’arrivée. Dans la dernière, j’ai géré l’écart. Je suis content pour Toyota et pour l’équipe d’avoir pu conserver cette place sur le podium. Pour moi, la première semaine a été frustrante. On n’avait pas le rythme par rapport aux Peugeot et même à Nasser (Al Attiyah) avec l’altitude et le sable. Il faut que l’on améliore notre vitesse de pointe. Il faut féliciter Stéphane (Peterhansel) pour son douzième succès et aussi Peugeot. De notre côté je suis content de la fiabilité de notre mécanique, mais c’est difficile de se battre face aux moteurs turbo. Les Peugeot sont très rapides. On a la fiabilité mais nous devons trouver de la vitesse. C’est mon treizième Dakar et mon cinquième podium. Je ne compte qu’une victoire, mais j’espère gagner à nouveau très vite. » (NDLR: en 2009 avec VW sur un Touareg2).