L’avant-dernière étape du Dakar emmenant les concurrents de San Juan à Villa Carlos del Paz salue la victoire, la première de l’édition? du pilote officiel Yamaha, Helder Rodrigues sur Yamaha. Un succès qui tombe à point nommé et récompense l’équipe ‘bleue’ qui en avait bien besoin.
Au général, Toby Price (KTM) conserve l’avantage sur le Slovaque Stefan Svitko tandis que Pablo Quintanilla récupère la troisième place prise la veille par Antoine Méo. Celui-ci dégringole à la 6ème place du général après avoir joué selon son expression à la ‘baby sitter’ de Toby Price ! Ceci étant dit avec humour, il va s’en dire.
Helder Rodrigues : « C’est une belle journée pour moi. Globalement, la deuxième semaine a été bien meilleure. En première semaine j’étais malade, et le week-end dernier je me suis fait mal à l’épaule, mais maintenant je me sens bien. J’ai attaqué pour pouvoir aller chercher la 5ème place, mais il fallait aussi rouler en sécurité. J’avais un très bon rythme et c’était une spéciale agréable à rouler, j’ai dépassé à la fois Toby Price et Antoine Meo. »
Toby Price : « C’était une très longue étape de 480 km, le terrain n’était pas évident avec pas mal de rochers… Je suis sorti quelquefois de la piste, mais sans conséquence. Helder m’a rattrapé et m’a doublé, je l’ai laissé partir et j’ai continué sur mon rythme. L’important aujourd’hui c’était de rallier l’arrivée. J’ai rejoint Meo à un moment, je ne sais pas s’il m’attendait ou s’il a eu un problème. Je savais que je pouvais compter sur lui en cas de soucis. J’étais un peu à la limite avec les pneus, il aurait pu m’aider au cas où. La victoire est proche, mais il faut attendre demain pour savoir si je peux rentrer dans l’histoire du Dakar en devenant le premier pilote à gagner cette course lors d’une deuxième participation. »
Antoine Méo : « Il reste qu’une étape, c’est ça ? Ah j’ai pas rêvé. Je ne me souviens de rien, que de l’Iritrack qui a sonné pour m’appeler après la chute. Je sais que je suis allé chercher un way-point à un moment donné, j’ai perdu du temps, je roulais avec Toby… c’est ça, non ? Ça fait chier, j’ai pris une sacrée cartouche ! J’ai mal à la mai, j’ai mal au cou, à la tête… partout sauf au cul ! »
Pablo Quintanilla : « L’étape était compliquée. Il y a eu de la boue, de la pluie. Je suis tombé dans la boue, une fois. La dernière partie de la spéciale était glissante. J’ai réduit un peu et j’y suis finalement allé avec calme. Ça glissait, c’était dangereux. Vers le kilomètre 430 j’ai vu Antoine (Meo) qui était tombé. Je me suis arrêté pour lui demander comment il allait. Je ne sais pas ce que ça va donner au classement général… »