– De Villiers, Poulter et Al-Rajhi 6ème, 7ème et 8ème au volant des Toyota Gazoo Afrique du Sud
– Vasilyev, Prokop et Chabot 9ème, 18ème et 19ème avec des Hilux Overdrive
Overdrive Racing et Toyota Gazoo Afrique du Sud comptent quatre voitures dans les dix premiers et sept de leurs huit véhicules sont toujours en course. Ils se battent pour les honneurs au terme de la première semaine d’un Dakar passionnant, disputé dans des conditions météo exécrables en Amérique du Sud.
Alors qu’il reste encore à parcourir cette semaine en Argentine six des 13 spéciales que compte l’épreuve, avant l’arrivée finale samedi à Rosario, les Toyota Hilux occupent les sixième, septième, huitième, neuvième, dix-huitième, dix-neuvième et soixante-sixième places du classement général, alors que le rallye a observé sa traditionnelle journée à Salta, au nord de l’Argentine. Leur position témoigne de la puissance et de la fiabilité des Toyota V8 dans le rallye le plus difficile de la planète.
Giniel de Villiers, ancien lauréat du Dakar, et son copilote allemand Dirk von Zitzewitz mènent le bal à la sixième place, au volant du premier des trois voitures de Toyota Gazoo Racing Afrique du Sud. Ils ont signé le troisième temps scratch de la première des spéciales plus longues disputées en Argentine et demeurent à une portée de volant du quintet de pilotes de tête à l’attaque de la huitième spéciale, lundi, en dépit d’une crevaison et quelques problèmes mineurs qui les ont retardés au cours de la première semaine. Après trois spéciales, ils occupaient néanmoins une excellente deuxième place au classement général.
Leurs compatriotes sud-africains Leeroy Poulter et Robert Howie pointent pour leur part en septième position à bord de la seconde voiture, alors que le pilote saoudien Yazeed Al-Rajhi et son navigateur allemand Timo Gottschalk sont huitièmes.
Overdrive Racing a également engagé quatre des tout nouveaux Toyota Hilux dont le meilleur classé est celui de Vladimir Vasilyev, l’ex-vainqueur de la Coupe du monde FIA, qui figure au neuvième rang avec son navigateur Konstantin Zhiltsov.
Quant à Martin Prokop, pilote WRC tchèque de pointe, associé au Jan Tomanek, il effectue des débuts intéressants au Dakar. À mi-course, il occupe la 18e place du général, tandis que le véhicule Overdrive de la paire française Ronan Chabot et Gilles Pillot, le talonne à la 19e place.
Les deux anciens enduristes polonais Marek Dabrowski et Jacek Czachor, soutenus pour leur part par Orlen, ont perdu beaucoup de temps en début de semaine à cause de problèmes de transmission. Les retards et les pénalités subis avant la quatrième spéciale les ont relégués au fond du classement. 66es à Salta, leur voiture marche bien désormais. Dabrowski, qui a pris une belle cinquième place lors du prologue, est bien décidé à fausser compagnie à ses camarades d’infortune et à remonter lors des six dernières spéciales argentines.
De leur côté, le Néerlandais Bernhard Ten Brinke et son navigateur belge Tom Colsoul ont joué de malchance. Victorieux du prologue samedi dernier, ils avaient rétrogradé à la huitième place lorsque le rallye a pénétré en Bolivie. Après avoir signé quelques chronos impressionnants lors des premiers jours de course, leur voiture a pris feu lors de la spéciale disputée autour d’Uyuni et a été détruite.
« La journée de repos à Salta constitue pour nous une opportunité pour reconstruire et réparer les Toyota, et pour les pilotes, pour souffler un peu », a indiqué Jean-Marc Fortin, le directeur d’Overdrive Racing. « Nous sommes partis de Buenos Aires avec huit Hilux et sept d’entre eux sont encore en course à Salta, malgré l’abandon malencontreux de Bernhard Ten Brinke et de son copilote. Ils n’étaient qu’à 15 km de l’arrivée de la spéciale d’Uyuni quand ils ont crevé. Ils ont essayé de perdre le moins de temps possible, mais la gomme chaude du pneu a commencé à brûler et la voiture a rapidement pris feu.
« Il convient toutefois de replacer nos performances dans leur contexte. Nous sommes une équipe privée, qui se bat contre les équipes d’usine officielles. Nos voitures ont bien progressé depuis l’année dernière, mais il n’est pas facile de rivaliser avec des équipes soutenues par des constructeurs. C’est normal, mais cela dit, nos voitures représentent le meilleur rapport qualité-performance du plateau. Nos pilotes se placent régulièrement dans les cinq premiers des spéciales, et parfois même dans le trio de tête.
« Avant d’attaquer la seconde moitié du Dakar cette semaine, avec la promesse d’un terrain plus difficile et d’une navigation plus délicate, quatre de nos voitures figurent dans les dix premiers. La course va probablement être encore plus difficile dans les jours qui viennent, mais qui sait ce qui peut se produire lors des six dernières spéciales ? Jusqu’ici, nous pouvons tous être fiers de nos performances. »
La première des six spéciales restantes mènera, lundi matin, les équipages de Salta à Belén, qu’ils atteindront au terme d’un secteur chronométré de 393 km et d’une liaison de 373 km.
Mardi, une petite boucle autour de Belén suivra avant que l’itinéraire ne sillonne à travers l’Argentine via La Rioja et San Juan, pour revenir à Villa Carlos Paz. Il ne restera plus alors aux rescapés qu’une ultime spéciale courte, samedi à destination de Rosario, où auront lieu l’arrivée et la remise des prix samedi après-midi.
D’après communiqué de Neil Perkins,