Dire que Mini a été dominé de la tête et des épaules depuis le début de cette édition 2016 est un doux euphémisme. Si avant le départ Nasser Al Attiyah clamait haut et fort que les Peugeot ne lui faisaient pas peur, il est clair que le tenant du titre a du revoir son discours…
Des trois pilotes Mini officiels, il est le seul à avoir pu s’intercaler au milieu de la meute Peugeot sur deux étapes. A la limite de la résignation, le Qatari reste pourtant au contact de l’escadrille française. Avant les étapes reines de ce Dakar, il est quatrième et ne concède que 17 minutes au leader, Sébastien Loeb. Un moindre mal. Avec de la navigation et du franchissement à venir Al Attiyah attend, comme Peterhansel et Sainz, de voir comment l’Alsacien va s’en sortir.
Il espère aussi que sa Mini forte de ses quatre roues motrices pourra lui permettre de faire la différence dans les dunes face aux 2 roues motrices des Peugeot. Mais le principal écueil pour Mini reste qu’Al Attiyah semble bien isolé face au trio des Peugeot. A moins que la lutte interne dans les rangs de l’équipe tricolore ne lui offre des opportunités… Il conviendra tout de même de surveiller Nani Roma. Relégué à plus d’1h21’’ l’Espagnol est tout de même capable de signer quelques coups d’éclats.
Quant à Mikko Hirvonen, transfuge des rallyes comme Loeb, il devra faire ses classes sur les étapes de navigation et par conséquent risque d’être un peu court pour jouer la gagne.