Dakar Etape 5 Bernard/Vigneau: Changement de rythme !

Eric Bernard et Alexandre Vigneau © DR

Le second volet de l’étape marathon s’achevait à Uyuni, en Bolivie. A l’issue d’un périple en altitude long de 642km, Eric Bernard et Alexandre Vigneau ont été les auteurs d’une nette progression au classement général. Réguliers sur les deux premiers tiers de la spéciale du jour malgré un changement de roue, les deux hommes ont ensuite laissé s’exprimer les chevaux du BV2. Ils terminent 36ème de l’étape et font ainsi un bond jusqu’à la 34ème place au provisoire.

 

Eric Bernard : « C’était une étape magnifique. Aujourd’hui nous avons joué de régularité, seul un changement de roue au kilomètre 90 de la spéciale, imposé par l’arrachement d’une durit d’air, nous a pénalisé une dizaine de minutes. Nous avons ensuite perdu un peu de temps dans des dépassements mais dans l’ensemble notre rythme était idéal. Nous progressons pas mal en termes de vitesse, je commence à avoir le buggy bien en mains. Alex a fait un super boulot, notamment sur la fin de spéciale où il a su nous donner le bon cap alors que certains équipages se sont perdus. D’un point de vue météo nous avons eu un peu de tout, surtout à l’altitude max où il y a même eu un peu de neige ! Nous sommes très contents de boucler cette étape marathon de cette manière, ce soir la voiture va passer entre les mains de l’équipe technique qui arrive elle aussi de Jujuy. Le public est incroyable, l’organisation a même été obligée d’avancer l’arrivée de l’étape de six kilomètres tant il y avait de monde. Alex est déjà en train de bosser le road book de demain, il a du boulot, l’étape est annoncée difficile. Merci à tous ceux qui nous suivent dans cette aventure ! « 

Pour le moment il n’est pas question de se reposer. Dès demain les concurrents vont devoir affronter la plus longue spéciale du Dakar 2016. A l’image de l’étape d’hier, le parcours formera une boucle, cette fois-ci ce sera autour du légendaire Salar d’Uyuni. Outre les nombreux kilomètres, la difficulté sera une nouvelle fois de supporter l’altitude. Des passages à 4200m sont prévus. Pour corser le tout, la spéciale comprendra de nombreux changements de rythme ponctués par l’alternance de terre et de sable.

Emmanuel Moreau,

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