Formule Régionale Europe by Alpine : Evan Giltaire vainqueur en Allemagne

Le champion en titre de F4 France a bouclé son premier week-end de course du Championnat d’Europe de Formule Régionale par Alpine par une victoire éblouissante sur le circuit d’Hockenheim.

– Evan s’est qualifié aux 2ème et 4ème place et a remporté la seconde manche en l’assortissant du meilleur tour.
– Théophile Naël effectue des débuts convaincants avec la 5ème place le dimanche.
– Alessandro Giusti a marqué les points de la 8ème place dans la première course.
– Percuté deux fois en course, Enzo Peugeot n’a pu exploiter son potentiel qui l’avait mené à jouer dans le top 10 en qualifications et en course.

Le déroulement du week-end
Le championnat d’Europe de Formule Régionale par Alpine 2024 (FRECA) a ouvert ses portes à Hockenheim, en Allemagne, où les pilotes de l’Équipe de France FFSA Circuit ont immédiatement joué les premiers rôles.

Alessandro Giusti (2 victoires en 2023, 6ème au championnat) a en effet signé le meilleur temps des essais libres et a récolté ses premiers points lors de la première course (8ème). Evan Giltaire, Théophile Naël et Enzo Peugeot, qui faisaient leurs débuts dans la catégorie ont tour à tour brillé sous le soleil d’Hockenheim.

Champion de F4 France en titre, Evan a fait sensation en signant les 4ème et 2ème meilleurs temps des deux qualifications. Et s’il a dû abandonner le samedi sur casse mécanique, il a fait un sans-faute le dimanche en prenant la tête dès le départ et en gérant admirablement trois neutralisations pour remporter l’épreuve.

Parti 14ème de la première course mais un temps remonté à la 9ème place, Théo Naël a également connu les affres de l’abandon lors de ses débuts en FRECA à la suite de la défaillance du faisceau de sa pompe à essence. Dimanche, il est remonté de la 12ème à la 5ème place en décochant plusieurs dépassements de première classe. Le champion en titre de F4 Espagne a perdu deux places dans la soirée, pénalisé pour avoir dépassé les limites de la piste.

Son équipier de Saintéloc Racing, Enzo Peugeot, classé 19ème des premières qualifications et 16e de la première manche après une belle remontée depuis le fond du peloton, a spectaculairement rebondi le lendemain au propre comme au figuré. Il s’est propulsé sur la 4ème ligne de la grille de la seconde course en optimisant son package et aurait pu jouer les premiers rôles avant qu’un rival ne le percute. Aileron brisé, Enzo a décollé sur un vibreur et a dégringolé dans la hiérarchie d’Hockenheim.

Le débrief des pilotes
Evan Giltaire : « La victoire avec le meilleur tour, une excellente communication avec l’équipe et une voiture hyper efficace, c’est la totale ! C’est une belle revanche après la frustration de la première course qui était bien engagée. Je n’ai même pas eu à repousser une attaque de Camara et je n’ai donc pas utilisé le push-to-pass car je le gardais pour la fin de course. Mais il y a eu tellement de safety car sur la fin que je n’ai pas pu m’en servir. »

Sandro Giusti : « Tout est allé de travers pour moi, hormis le vendredi où on a fait le meilleur temps des essais libres. On manquait un peu de performance en qualifications, mais j’ai été gêné et pénalisé alors qu’on avait le potentiel pour partir de la première ligne. Notre rythme de course était encore meilleur, mais j’ai été bousculé dans le premier tour de la première manche et je me suis retrouvé derrière un concurrent qui avait une défense hyper dure. On a fait tellement peu de tours dans la seconde qu’il n’y avait pas moyen de remonter. L’aspect positif est qu’on est performant, il faut juste un peu de réussite. »

Théo Naël : « Le week-end se termine mieux qu’il n’a commencé et nous permet de remplir notre objectif qui était de marquer des points ! Dimanche on avait un très bon rythme de course et avec quelques tours de plus, je pense qu’on aurait pu gagner une ou deux places supplémentaires. »

Enzo Peugeot : « Les essais libres étaient plutôt bons avec deux top 10, mais la température et le grip ont grimpé à partir de samedi, et du coup, on a eu un peu de mal avec la pression des pneus. En qualification, j’étais dans un groupe très costaud et terminer 4ème à 3 dixièmes du premier était un excellent résultat dimanche matin. Dans la première course, je me fais tasser, je tombe 27ème et remonte 16ème et dans la seconde, un adversaire me percute, ça endommage mon aileron qui se détache et l’auto devient incontrôlable. La malchance des courses est atténuée par le fait que j’étais souvent devant mes équipiers en qualifications comme en course et par la forte progression de toute l’équipe. »

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