Dakar Camions Le point : Magic Macik !

Le drapeau tchèque qui claque dans le vent sur le podium du Lac Rose, c’est une image classique des Dakar des années 90, à l’époque des Tatra de Karel Loprais, qui a signé son dernier succès en 2001. Au pays, on comptait bien entendu sur la relève d’Ales Loprais, le neveu, qui s’est approché de la consécration sans parvenir à s’imposer (3ème en 2007, 4ème en 2015, 5ème en 2019-21). Et c’est finalement Martin Macik qui a replacé son pays au sommet de la catégorie camions, avec l’art et la manière.

Et pourtant, personne ne semblait être en mesure de battre Janus Van Kasteren dans la lutte pour le titre, pas même Ales Loprais, son principal adversaire l’an dernier avant d’abandonner. Loprais a bien essayé au début, mais Van Kasteren s’est toujours montré un cran au-dessus. De son côté, Macik a pris du temps pour se mettre en jambes. Distancé à plus de trois quarts d’heure au soir de l’étape 4, il a fait preuve de patience, attendant la moindre erreur de ses adversaires.

Comme on dit, « tout vient à point à qui sait attendre ». Durant la 48h chrono, cette étape 6 disputée sur deux jours, que Macik juge d’ailleurs comme la plus dure de ses 12 Dakar, Loprais a perdu plus de 1h dans les dunes de l’Empty Quarter, une sanction presque trois fois plus sévère pour Van Kasteren, ébranlant ainsi les espoirs du Néerlandais de conserver son titre. De quoi propulser Macik, vainqueur, au sommet du classement. Aux commandes de son fidèle Iveco surnommé affectueusement ‘Cenda’, Macik a toujours figuré parmi les trois premiers de chacune des étapes depuis le 5ème jour de course. Avec quatre victoires au compteur et près de 2h d’avance à l’arrivée à Yanbu, l’équipage du ‘Cenda’ n’a finalement pas été inquiété durant la deuxième semaine.

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