Dakar Étape 3 Chabot-Pillot : « En avant toute ! »

236 CHABOT Ronan (fra), PILLOT Gilles (fra), Overdrive Racing, Toyota Hilux, FIA Ultimate, action during the Stage 3 of the Dakar 2024 on January 8, 2024 between Al Duwadimi and Al Salamiya, Saudi Arabia - Photo Antonin Vincent / DPPI

Oubliés les pépins ! Pour cette 22ème journée, Ronan Chabot et Gilles Pillot gagnent 35 places au classement général à l’issue de cette troisième étape. Leur Dakar est lancé !

« Nous voilà revenus à notre place. Gilles a retrouvé le sourire, il plaisante, tout va bien ! » À elle seule, cette petite touche d’humour résume le bon coup joué par Ronan Chabot et Gilles Pillot. Si l’on avait besoin d’être rassuré, la bonne ambiance est revenue dans l’habitacle !

« On a vécu une bonne journée. On a passé les 100 derniers kilomètres à doubler, dans la poussière », résume le pilote vendéen. « Certains jouent le jeu, d’autres moins. Après les 300 premiers mètres de course, on était déjà dans la poussière. Dommage, sans cela on rentrait dans les quinze premiers ! »

Autre difficulté d’un triptyque inaugural des plus corsés, les premières dunes avaient de quoi impressionner même les plus aguerris. « Les cordons de dunes étaient difficiles. On s’est dit quatre cinq fois : « Whaou, il va falloir grimper là-haut ! »

À la clé, le 22ème temps de l’étape, meilleur résultat depuis le départ, une seconde devant Sébastien Loeb s‘il vous plaît ! « Les galères, c’est à chacun son tour» 85ème du général, voilà le Toyota #236 revenu dans le combat.

« ON RACCROCHE LE BON WAGON »
Les cent derniers kilomètres sillonnant la vallée, sur une piste bordée de végétation, ont tout de même laissé quelques traces. Sur la voiture comme sur les bonhommes. « On a fait un peu de carrosserie. Le Hilux est un peu chiffonné. » Les deux heures d’assistance autorisées devraient suffire à refaire une beauté au bolide Toyota. Sans négliger la forme de l’équipage. « Avec toute cette caillasse depuis trois jours, j’ai besoin de croiser le kiné. Pour les pros, ça passe mais pour un ‘garagiste’ comme moi , qui ne roule pas toute l’année, les cervicales ne travaillent pas de la même façon ! »

Au terme de cette bonne journée « à la saine fatigue », Ronan et Gilles se préparent à vivre une soirée à l’ancienne, digne des Dakar d’antan, à la belle étoile ou presque : « On profite d’un magnifique coucher de soleil sur les barres rocheuses qui encerclent ce bivouac improvisé. On va profiter d’un bon repas avant une nuit sous la tente, au milieu de nulle part. »

Demain, suite et fin de cette étape marathon… 299 kilomètres « seulement ».

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