Dakar Étape 2 : Paroles d’animateurs !

Après une étape 2 instructive marquée par la 50ème victoire d’étape de Stéphane Peterhansel qui égalise celles de Ari Vatanen, à moto ‘Nacho’ Cornejo l’a emporté pour Honda et Ross Branch conserve l’avantage au général pour Hero.

Stéphane Peterhansel : « Cela veut dire que j’ai encore une chance de dépasser Vatanen »
Avec une victoire d’étape conquise avec 29’’ sur Sébastien Loeb, « Peter » gagne sa 50e spéciale sur le Dakar, uniquement en autos, ce qui porte son total à 83 en ajoutant ses étapes à moto.
« Ce n’était pas très difficile de faire mieux qu’hier puisque c’était une catastrophe. Aujourd’hui on fait un bon temps et on prend du plaisir à rouler, avec des pistes sympas, des dunes dans la matinée. Nous n’avons pas eu de crevaison, pas d’erreur de nav donc c’est une bonne étape. Hier on a pris un coup au moral parce que je n’ai pas su rouler dans les cailloux. C’était une étape spéciale et on a tout fait à l’envers… mais Dakar est encore loin, comme avait dit Lartigue il y a quelques années.
J’ai un peu arrêté de compter les étapes, je savais qu’on était en bagarre avec Vatanen, mais je ne savais plus si j’étais déjà devant ! Mais lui dans un nombre d’années plus petit il a réussi à en gagner autant que moi, c’est un grand monsieur. Et dans les Dakar où il était là, il a enquillé les victoires et les victoires d’étapes… mais cela veut dire que j’ai encore une chance de le dépasser. »

Sébastien Loeb : « J’espère que Stéphane Peterhansel est devant »
Deuxième du jour à moins de 30 secondes de Peterhansel, Loeb revient 3ème du général à un peu plus de 4 minutes du nouveau leader Sainz.
« Aujourd’hui, c’était une belle spéciale où, à la différence d’hier, le seul but n’était pas de préserver la voiture et les pneus. Une vraie spéciale de pilotage avec un peu de tout, de la dune, de la piste, du hors piste et de la nav’ pas simple avec des trucs bien planqués, un peu de tout. On a fait une ou deux petites erreurs de nav’ mais jamais bien longtemps et on a vite retrouvé notre chemin. J’espère que Stéphane Peterhansel est devant… pour ouvrir la route demain ! »

Yazeed Al Rajhi : « On est là, c’est le plus important. »
Sans faire de bruit, Yazeed Al Rajhi vient de se glisser à la deuxième place du classement général en bouclant la deuxième étape en cinquième position à sept minutes de Stéphane Peterhansel. Le pilote saoudien ne compte que deux minutes de retard sur Carlos Sainz, le nouveau leader.
« Il y avait un peu moins de cailloux qu’hier mais la navigation était assez compliquée aujourd’hui. Cela nous a valu de faire demi-tour à demi reprises. Mais on est là, c’est le plus important. J’ai fait attention à la voiture et aux pneus dans les parties les plus cassantes. »

Carlos Sainz : « La navigation n’était pas facile »
Huitième de l’étape entre Al Henakiyah et Al Duwadimi, Carlos Sainz s’est emparé des commandes du classement général. Le pilote Audi devance d’une poignée de minutes Yazeed Al Rajhi et Sébastien Loeb.
« C’était pas évident d’ouvrir la piste aujourd’hui car la navigation n’était pas facile. On a fait une partie de la spéciale avec De Mevius, on l’a doublé, puis on a crevé et il nous a repassés. On l’a doublé de nouveau…. Globalement je suis satisfait de la voiture. On verra la suite, ça n’est que la deuxième étape. »

Guillaume de Mevius : « Ouvrir était difficile »
Vainqueur hier de sa première étape en Ultimate, Guillaume de Mevius a découvert les affres de l’ouverture. 19e du jour à près de 27 minutes de Peter, le Belge est ce soir 5ème à 7’44.
« On a bien commencé, les 200 premiers kilomètres se passaient bien. Après 215 km on a fait une petite erreur, Carlos nous a doublé, on a eu sa poussière et ensuite on s’est perdu plusieurs fois avant de crever. Mais on est là. C’est sûr qu’ouvrir était difficile. »

Nasser Al Attiyah : « douze minutes au général, on peut se rattraper »
Victime de deux crevaisons hier en début de spéciale, c’est la rupture d’un bras de train arrière qui a retardé le duo champion du monde aujourd’hui. Mais l’équipage Nasser Racing reste confiant.
« Une bonne étape très rapide. On a attaqué dès le début, mais on a cassé un bras arrière et on s’est arrêté pendant plus de dix minutes pour réparer. Je pense que c’est un point faible de la voiture car Séb’ a lui aussi déjà cassé cette pièce hier. On va essayer de régler le problème avec l’équipe. Mais j’aime la voiture, même avec nos ennuis d’hier et d’aujourd’hui on reste dans le coup, on n’est qu’à douze minutes au général, on peut se rattraper. »

Eryk Goczal : « La voiture était vraiment à la limite »
Alors qu’il découvre cette année la catégorie Challenger, Eryk Goczal enchaîne sa troisième victoire de rang en remportant la troisième étape du rallye devant son oncle Michal. Les deux hommes confortent ainsi leurs deux première places au classement général.
« Je suis très content d’être à l’arrivée. C’était une vraie bagarre en famille. Après le ravitaillement, c’était génial, le pinacle de la course ! J’ai tout donné dans les derniers kilomètres, la voiture était vraiment à la limite. Je suis vraiment très content de cette spéciale qui était la plus longue que j’ai faite. J’ai hâte d’être à demain pour reprendre la bagarre. »

Kevin Benavides : « parfois cela ne se passe pas au mieux »
Le tenant du titre Kevin Benavides termine aujourd’hui au -delà du Top 15 à près de 20 minutes de Cornejo. Au général, il accuse 23’50’’ de retard après deux étapes.
« Une étape difficile pour moi, piégeuse en navigation où j’ai commis quelques erreurs. C’est comme ça sur le Dakar, parfois cela ne se passe pas au mieux et je vais me concentrer sur demain. »

Luciano Benavides : « Une journée meilleure que celle d’hier
Deuxième temps du jour, le champion du monde en titre termine l’étape 2 à 6’35 de ‘Nacho’ Cornejo. Le numéro 1 occupe désormais la 5 place à 17’33.
« Une bonne journée, meilleure que celle d’hier, plus rapide, avec moins de pierre, un peu de sable, je me suis senti plus à l’aise. On savait que ce serait un Dakar dur, mais je me sens bien. La navigation était difficile avec des décisions rapides à prendre à des vitesses élevées. J’ai fait quelques erreurs, je suis resté toute la journée dans la poussière, mais rien de grave. »

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