Dakar : Ronan Chabot et Gilles Pillot se disent prêts au départ !

236 CHABOT Ronan (fra), PILLOT Gilles (fra), Overdrive Racing, Toyota Hilux, FIA Ultimate, portrait during the Private Test of the Dakar 2024 from January 2 to 4, 2024 in Al-Ula, Saudi Arabia - Photo Frédéric Le Floc'h / DPPI

À la veille du Prologue, Ronan Chabot et Gilles Pillot ont profité d’une dernière séance d’essais pour reprendre leurs marques.

Al Ula, 07h45 : soleil levant, les Toyota en ordre de marche quittent le bivouac pour rejoindre une zone de test établie à une trentaine de kilomètres de la cité millénaire saoudienne. « Le déverminage, c’est la dernière petite révision », détaille Ronan Chabot, après un roulage d’une soixantaine de kilomètres. Pas question de chrono : il s’agit juste de s’assurer du bon fonctionnement de la voiture et de l’équipage. « On retrouve nos sensations, on règle les derniers petits détails. On est prêt avant le lâcher de fauves ! »

13h : de retour au bivouac, au sein du team Overdrive, on a tôt fait de repérer la Toyota #226 parmi les treize autos engagées par la structure belge. Suisse, Belgique, Grande-Bretagne… Avec ses multiples oriflammes sur sa carrosserie, le Hilux de l’équipage Chabot/Pillot se veut le porte-drapeau du groupe RCM : « J’aime bien cette déco car elle unifie, elle rassemble. Elle représente tous les pays où nous sommes maintenant installés. La famille s’élargit ! » Sous cette robe colorée se cache l’ancien châssis de Yazeed Al Rajhi, vice-champion du monde 2023 et vainqueur du rallye du Maroc à son volant. « Ce n’est pas la dernière évolution (la version Evo T1U du Hilux, aux voies élargies, introduite sur ce Dakar), mais pour nous c’est parfait. Le vrai changement, c’est qu’il n’y a pas Nasser cette année dans l’équipe » (Nasser Al Attiyah, quintuple vainqueur de l’épreuve, a quitté Toyota après 7 saisons au sein du team).

Demain, ça roule !
Un Prologue de 27 km en guise d’échauffement. Non pris en compte pour le classement général, il permettra d’établir l’ordre de départ de cette 46e édition. Avec un invité mystère : depuis hier, le vent joue à cache-cache avec les dunes. Une douce brise hier, pas un souffle aujourd’hui. Bref, la poussière statique pourrait bien brouiller les pistes. « Comme à chaque fois, il y aura plus à perdre qu’à gagner », selon le pilote vendéen. « On va essayer de faire ce qu’on sait bien faire. Ne pas casser. Essayer d’être à notre place pour faire une course solide, car ce Dakar se fera par élimination. Mais nous sommes prêts. Dans les starting-blocks ! » Avec dans la tête, une pensée pour René Metge, triple vainqueur du Dakar, disparu hier. « En 2003, il roulait en Mercedes ML, nous étions dans la même tranche du classement. C’était vraiment quelqu’un de très abordable, très agréable. Il était toujours très sympa avec nous. »

PUBLICITÉ