WEC à Fuji : Les gammes Michelin Endurance, ou l’équilibre parfait

– Des conditions météos variées pour l’édition 2023 des 6 Heures de Fuji, où Michelin et les voitures du Championnat du Monde d’Endurance FIA-WEC ont offert un spectacle de haute intensité.
– Entre vitesses élevées, freinages violents et besoin de motricité lors des relances, les gammes Endurance de Michelin ont relevé tous les défis, sur sols sec et mouillé.
– Les qualités des pneumatiques Michelin ont permis aux écuries partenaires d’affiner leurs réglages aérodynamiques et d’optimiser leurs performances.

Pour la 10ème fois depuis 2012, le Championnat du Monde FIA-WEC est passé par le circuit de Fuji. A cette période de l’année, la température est souvent élevée, tout comme le taux d’humidité. La chaleur était moins étouffante que dans le centre-ville de Tokyo, mais à deux heures de route de la fourmillante mégapole les conditions météorologiques ont malgré tout mis les organismes, les mécaniques et les pneumatiques à rude épreuve. Après le passage de la tempête tropicale Yun-Yeung, qui n’a pas perturbé le programme initial, le baromètre est revenu à des prévisions plus calmes. Les journées de vendredi et de samedi ont néanmoins été bien arrosées, avant que la course n’ait lieu par un temps sec et parfois ensoleillé.

Propriété du constructeur japonais Toyota depuis 2005, le circuit de Fuji se développe sur 4,563 km pour 16 virages, avec une ligne droite d’environ 1,5 km où les voitures dépassent 300 km/h. Le secteur 3, le plus tortueux, abaisse la vitesse moyenne et demande d’autres qualités aux voitures, avec des besoins aérodynamiques différents. L’une des variables d’ajustement fut alors le pneumatique, le seul élément à offrir un grip mécanique permettant d’optimiser l’appui aérodynamique, et de gagner en performance pure.

L’autre sujet du week-end a été la stratégie pneumatique. Les écuries partenaires de Michelin ont pu expérimenter les gammes pluie, puis passer sur une gomme Medium sur sol séchant, et enfin Hard quand les conditions l’on permis. Mais les relevés effectués par les Conseillers Techniques d’Écurie de Michelin Motorsport montrent qu’en course beaucoup de voitures ont adopté des stratégies différentes. Certaines ont même panaché les gommes, le tracé étant plus usant pour les pneus montés sur le côté gauche.

C’est donc un savant calcul qui a pu permettre de performer à Fuji, entre gommes neuves et rodées, Medium ou Hard, et les nécessaires doubles relais à effectuer compte tenu du nombre de pneus autorisés pour chaque voiture par le règlement. Une science de la course partagée par Michelin, qui a accompagné ses partenaires pour mener à bien leur plan.

« En Hypercar, nos gammes Endurance découvraient le circuit », indique Pierre Alves, manager des programmes Endurance de Michelin. « Nous connaissons parfaitement les lieux, mais comme nous avons des nouveaux pneus depuis le début de la saison, nous avions quelques interrogations. Mais nos équipes avaient bien préparé la course avec nos partenaires, et nos doutes ont été vite levés. Nous avons d’abord eu l’opportunité de sortir notre nouveau pneu pluie en Hypercar, puis les crans de gomme Medium et Hard avant les séances de qualifications. Nous avons pu constater que la mise en régime des pneus froids au départ, quelle que soit la gomme sélectionnée, n’a pas été un sujet. Nous avons créé pour la saison 2023 des pneus qui montent plus vite en température, sans aucun compromis sur les performances ou la longévité, et cela s’est une nouvelle fois vérifié. En LM GTE Am, comme à chaque course tout s’est très bien passé grâce à l’accompagnement que nous avons mis en place. Chacun a pu exploiter le maximum de potentiel de nos pneus, là aussi indépendamment du mélange choisi. Nos partenaires ont eu l’opportunité de rouler avec l’ensemble des gommes à leur disposition, sur le sec comme sur le mouillé. A noter qu’ils disposaient de deux mélanges ‘pluie’ alors qu’en Hypercar nous ne proposons qu’une solution très polyvalente. »

A Fuji, Les équipes ont pu souligner le côté « métronomique » de la gomme Hard, capable d’enchainer les tours sans jamais laisser échapper le moindre dixième et de doubler aisément les relais, mais aussi l’extraordinaire polyvalence du mélange Medium, qui s’adapte à de larges fenêtres de températures en piste.

L’édition 2023 des 6 Heures de Fuji a été remportée par la Toyota GR010 Hybrid #7 (Toyota Gazoo Racing) de Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez. Ils devancent la voiture sœur, la Toyota GR010 Hybrid #8 pilotée par Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa. La troisième marche du podium est occupée par la Porsche 963 #6 (Porsche Penske Motorsport) de Kevin Estre, André Lotterer et Laurens Vanthoor.

Ce doublé Toyota permet au constructeur japonais de remporter le titre de Champion du Monde 2023, avec le concours des pneumatiques Michelin.

En LM GTE Am, c’est la Ferrari 488 GTE Evo #54 (AF Corse) de Davide Rigon, Thomas Flohr et Francesco Castellacci qui s’impose devant une autre Ferrari 488 GTE Evo, la #57 de Kessel Racing pilotée par Takeshi Kimura, Scott Huffaker et Ritomo Miyata. La troisième place revient à la Chevrolet Corvette C8. R (Corvette Racing) #33 de Ben Keating, Nicolas Varrone et Nicky Catsburg.

Toutes ces voitures sont équipées de pneumatiques Michelin.

La prochaine et dernière manche du Championnat du Monde FIA-WEC 2023 se déroulera à Bahreïn du 3 au 5 novembre. Il s’agira d’une course de 8 Heures, où nous connaitrons le nom des Champions du Monde du côté des Pilotes.

Alessandro Barlozzi,

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