WEC : Les gammes MICHELIN Endurance, un vecteur essentiel pour affiner les réglages aérodynamiques

– Le Championnat du Monde d’Endurance FIA-WEC retourne pour la 10ème fois sur le Fuji Speedway avec Michelin.
– Le tracé japonais présente des lignes droites et des courbes variées qui demandent beaucoup de polyvalence aux pneumatiques.
– Les équipes de Michelin Motorsport ont rigoureusement sélectionné les gommes qui permettront aux pilotes de se battre en toute sécurité du premier au dernier kilomètre.

A tout juste deux heures de route au sud-ouest de Tokyo, le vénérable mont Fuji (3 776 m) domine la côte sud de l’Ile japonaise de Honshu, dans la préfecture de Shizuoka. A quelques kilomètres à vol d’oiseau, le Fuji Speedway est un autre pôle d’attraction de la région. Construit en 1965 et propriété́ du constructeur japonais Toyota (partenaire de Michelin en FIA-WEC) depuis 2005, le tracé affiche une longueur de 4,563 km pour 16 virages, avec une ligne droite d’environ 1,5 km où les voitures dépassent largement les 300 km/h.

L’épreuve des 6 Heures de Fuji est devenue au fil du temps une grande classique du calendrier de l’Endurance mondiale. Depuis 2012, saison inaugurale du championnat, seules les éditions 2020 et 2021 ont été déprogrammées en conséquence de la crise sanitaire. Néanmoins, et ce malgré toutes les informations dont dispose Michelin sur cette piste, les pneus 2023 de la catégorie Hypercar y feront leurs débuts. Ces gammes (slicks et pluie) ont en effet été introduites au début de cette saison pour répondre aux caractéristiques techniques du nombre croissant de voitures dans la catégorie, mais aussi dans le cadre de la nouvelle réglementation technique sur l’interdiction des armoires chauffantes pour les pneus. Pour les équipes engagées, la préparation de la course a donc demandé beaucoup de travail et de réflexions.

« Au cours des dernières semaines, nos Ingénieurs Performance ont énormément travaillé avec nos partenaires afin de peaufiner les préréglages de leurs prototypes Hypercar, » souligne Pierre Alves, manager des programmes Endurance de Michelin. « Les séances de simulateur et les discussions ont été nombreuses pour tenter de déterminer le set-up de base des voitures, mais aussi le choix des pneumatiques permettant d’anticiper un maximum de situations. Le Fuji Speedway demande un appui aérodynamique le plus faible possible en ligne droite, et tout l’inverse dans les enchainements de virages. Nous avons établi des données théoriques, et c’est désormais nos Conseillers Techniques d’Écurie qui vont accompagner les équipes afin de trouver le meilleur compromis aérodynamique en fonction du grip mécanique offert naturellement par nos pneus. Plus nous serons en mesure d’apporter de la stabilité au freinage, de l’adhérence en virage et de la motricité à l’accélération, et plus les voitures de courses pourront limiter leur charge aérodynamique et gagner en performance pure. Les trois séances d’essais libres seront déterminantes pour la validation des réglages, tout comme le choix des gommes et des pressions en fonction des températures et de l’abrasivité de l’asphalte. Dans tous les cas, nous savons que nos pneus pourront offrir un maximum de performances et de polyvalence dans la durée, même lors d’un double relais. »

Les gommes choisies par Michelin pour les 6 Heures de Fuji feront appel à deux mélanges distincts : Medium et Hard. Il s’agira ainsi de couvrir toutes les plages de températures, sachant que l’an dernier la course s’était déroulée sous un soleil radieux, avec 30°C dans l’air et près de 50°C à la surface du sol. En cas de pluie, toujours possible au Japon en cette saison, les concurrents Hypercar pourront utiliser le tout nouveau pneu pluie Endurance de Michelin, lequel intègre 45% de matériaux durables.

A l’occasion des 6 Heures de Fuji, Michelin équipera l’ensemble des voitures des catégories Hypercar (12 voitures) et LM GTE Am (13 voitures). Dans cette dernière catégorie, les choix de gommes en pneus slicks seront également Medium et Hard, alors que la gamme pluie offrira deux choix : Drying Wet, pour les sols légèrement humides ou séchants, et Full Wet pour des conditions plus extrêmes.

En 2022, première année des Hypercar sur le Fuji Speedway, c’est la Toyota GR010 Hybrid #8 pilotée par Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa qui s’était imposée devant La voiture sœur, la Toyota GR010 Hybrid #7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez. La troisième marche du podium était quant à elle occupée par l’Alpine A480 Gibson #36 d’André Negrão, de Nicolas Lapierre et de Matthieu Vaxivière.

En LM GTE Am, c’est Aston Martin Vantage AMR #33 (TF Sport) pilotée par Marko Sørensen, Henrique Chaves et Ben Keating qui s’était attribuée la victoire. La Ferrari 488 GTE EVO #85 (Iron Dames) confiée à l’équipage féminin Rahel Frey, Michelle Gatting et Sarah Bovy avait terminé en seconde position, juste devant Satoshi Hoshino, Tomonobu Fujii et Charles Fagg, à bord d’une Aston Martin Vantage AMR du team D’Station racing.

Toutes ces voitures étaient équipées de pneumatiques Michelin.

Alessandro Barlozzi,

PUBLICITÉ