Taklimakan Rally SS5 : Zhang Guoyu et Bredley John Cox en tête

Makit – Hotan : 537 km – Liaison : 0 km – SS : 403 km – Liaison : 134 km

La cinquième étape marque le deuxième transfert de bivouac, le Taklimakan Rally faisant ses adieux à Kashgar pour se diriger vers Hotan.

Pour la catégorie Auto, la première moitié de cette étape spéciale recoupe partiellement celle de la veille : les pilotes sont ainsi en mesure de suivre les traces de roue des voitures les ayant précédées, ce qui leur permet de gagner un temps précieux. Mais la véritable épreuve débute avec la seconde moitié de l’étape et sa zone hautement sableuse, laquelle n’a rien à envier, dans sa difficulté, aux deux étapes antérieures. Patience et conduite précise sont les clés du succès. Lorsque les pilotes commencent à fouler le chemin de gravier, ils sont alors en bon chemin pour atteindre la ligne d’arrivée.

Le binôme Zhang Guoyu et Oriol Mena est le premier à arriver au bivouac, suivi par Tao Yongming et Wang Jirong de JJ3, puis par Zi Yungang et Wang Zengrong de l’équipe Yun Xiang. Zi Yungang déclare : « je suis assez satisfait de ma performance aujourd’hui. J’ai commencé ce matin en sixième position et je suis arrivé troisième. Les dunes sont massives, mais l’étape des dunes n’est heureusement pas très longue. Après cela, c’est une étape à grande vitesse. J’ai mes coéquipiers à la fois devant et derrière moi, je me sens à l’aise aujourd’hui. » À 18 heures, trente véhicules de course étaient arrivés au bivouac.

Pour des raisons de sécurité, l’étape spéciale Moto se termine aujourd’hui au point des 240 km. Les pilotes vont se retirer depuis ce point PC et commencer leur deuxième liaison. Le premier pilote à franchir la ligne d’arrivée est Bredley John Cox, en KTM, suivi par son coéquipier Arunas Gelazninkas, puis Neels Theric en KOVE. La famille Fang est arrivée au bivouac, le père Fang Mingji déclarant : « les 200 derniers kilomètres, je ne voyais presque plus d’autres véhicules, j’avais l’impression d’être la seule moto de l’étape, ça fait du bien ! ». Le fils ajoute : « cette étape est moins difficile que la troisième. Bien qu’il ait plu plusieurs fois, la météo est agréable, la moto se porte bien, et moi de même ».

Cependant, le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres. Yuan Bo ne gardera définitivement pas un bon souvenir de cette étape : « l’écran situé à l’avant de ma moto s’est cassé après plusieurs grosses bosses, le roadbook électronique s’est déconnecté : plus de navigation, je ne pouvais que suivre les traces de roue durant l’étape. Quand les voitures sont arrivées, la situation s’est empirée puisque l’alarme de dépassement ne fonctionnait plus non plus. J’ai dû sans cesse tourner la tête en arrière pour voir si des voitures voulaient me dépasser. C’est dangereux d’être dans la trajectoire d’une voiture lancée à 180 km/h. »

Demain, à Hotan, les concurrents profiteront de leur deuxième journée de repos. Les pilotes pourront peut-être goûter à un sentiment de relâchement puisque ‘les jours les plus éprouvants passés dans les dunes’ sont désormais derrière eux et que le classement général commence à se stabiliser peu à peu.

PUBLICITÉ