ROSCAR GT Challenge : Ferrari et Radical haussent le ton et remportent les manches de Dijon

Le deuxième rendez-vous de la saison Roscar GT Challenge 2023 se disputait ce week-end sur le circuit de Dijon-Prenois. Il ne fait pas très chaud en Bourgogne ce samedi 8 avril, veille de Pâques, et les concurrents prennent une piste humide pour aborder la qualification.

En deux sessions de 10 mn, les quatorze voitures engagées à la manche de Dijon, vont définir les grilles de départ des Courses 1 & 2. Deux écuries manquent à l’appel, Gérard Derrien et sa Solution F, qui a rencontré un problème d’alternateur et n’a donc pas pu prendre la piste, ainsi que la Porsche #18 du trio Agier/Charbonneaux/ Incorvaia qui, victime d’une sortie de piste le matin même sur une piste très humide, a abimé la voiture.

Miguel Moiola n’avait pas participé à la première manche à bord de sa Radical RX du Team Acqua Rossa Motorsport, mais il a bien décidé de marquer le coup. La bataille fait d’ailleurs déjà rage lors de la première qualification qu’il termine 2e derrière Karl Vandewoestyne qui roulera ce week-end avec son petit frère César au volant de la #1. Ian Bradac (#24) et Damien Roche (#22) sont sur la deuxième ligne.

En qualification pour définir la grille de départ de la course 2, Moiola signe le meilleur chrono devant le Suisse Thomas Winkler et sa Porsche 991 Cup #43. La deuxième ligne sera partagée entre Thomas Badel (Story Compétition) et Sébastien Desoille, le patron du team belge 911 Impact.

Radical et Ferrari se frottent aux Porsche 991 Cup
Course 1
Les concurrents disposent de peu de temps pour se préparer à la première manche du week-end, puisqu’à peine une heure plus tard, il est déjà temps de se mettre en pré-grille.

Sur une piste séchante bien que toujours humide à cause des températures basses (6 à 8C°) et sous un soleil digne du mois d’avril, la direction de piste optera pour deux tours de formation, afin de permettre aux pilotes de prendre la mesure de la piste et de mettre leurs pneus en température.

Dès les premières minutes toutefois, un drapeau jaune est déployé suite à un accrochage entre la Porsche #9 de Nourry Compétition et la #43 de Thomas Winkler. Anne-Sophie Nourry n’aura pas l’occasion de repartir, abandon de la Porsche #9.

Au vert, Miguel Moiola a pris l‘avantage sur Karl Vandewoestyne pourtant parti en tête. Le nouveau venu Hervé Huber et sa superbe Ferrari 488 GT3 #4 (RX) avait grandement apprécié Magny-Cours, mais n’avait pu participer qu’à une des deux courses. Qu’à cela ne tienne, il est sur-motivé à poursuivre l’aventure, et parti 12ème, il remonte le peloton rapidement pour s’octroyer la 4ème place dès le 11ème tour de la course. Idem pour Sébastien Desoille (#75 R1) qui, parti 10ème se retrouve rapidement 7ème et bataillera pour poursuivre sa remontée jusqu’à la 4ème position.

Avant les arrêts au stand obligatoires Moiola devance K Vandewoestyne, Hervé Huber et Sébastien Desoille. Toutes les catégories sont représentées dans le top 4, ça bataille sec sur le circuit bourguignon.

Après la reprise et après 33 tours, la magnifique #59 de Marc-Edouard Crassaerts est victime d’une sortie de piste qui déclenche le déploiement du drapeau jaune, puis la sortie de la voiture de sécurité. Le ‘vert’ remis, les concurrents ne veulent qu’une chose, c’est poursuivre et remonter dans les classements.

Après des bagarres de tous les instants entre la #26 de Moiola et la #4 de Huber, une belle remontée en 4e position de la #5 de Badel qui double le Suisse Thomas Winler #43 dans le dernier tour, le drapeau à damiers tombe sur la #26, suivie de la Ferrari #4 et la Porsche #1 du duo Vandewoestyne. Le premier R1 Sébastien Desoille termine 6e.

Course 2
Le temps s’est un peu couvert pour la deuxième course de la journée qui est lancée à 16h20.

Suite à un tête-à-queue seul dans le premier tour, Sébastien Desoille qui s’était pourtant qualifié sur la deuxième ligne, est coincé dans le bac à graviers et voit passer tous ses concurrents devant lui. Il parviendra à reprendre la piste au tour suivant. Miguel Moiola est en pole position aux côtés de Thomas Winkler, juste derrière on retrouve Thomas Badel (#5) et le local de l’étape Patrick Pelletier et sa Porsche #20.

Très bon départ d’Hervé Huber qui, parti de la 12ème place, prend la 7ème dès le 3ème tour. Il faut croire qu’il a mangé du lion… Sur une piste désormais sèche, les chronos sont plus rapides que lors de la première manche, les voitures parcourront d’ailleurs trois tours de plus en cette fin de journée. César Vandewoestyne a-t-il été un peu trop optimiste ? Il se retrouve dans le bac au 10ème tour. La direction de course déploie les drapeaux jaunes, pour laisser le temps aux commissaires de sortir la voiture. Abandon pour le #1. A la reprise, la bataille fait rage entre la Ferrari #4 et la #20 pour la 4ème place pendant que la #75 poursuit sa remontée dans le classement avant l’ouverture de la fenêtre d’arrêts obligatoires.

Un peu survoltés peut-être pour cette deuxième course de la journée, plusieurs concurrents se voient pénalisés pour avoir coupé la ligne blanche sortie des stands en quittant les box… Ainsi les #22, #26, #20 et #5 doivent toutes effectuer une pénalité sous forme de drive-through. Les classements s’en voient forcément chamboulés, sauf pour la #26 de Moiola qui avait beaucoup d’avance en tête… dans un premier temps. Mais suite à une récidive du pilote de la Radical, c’est la Ferrari d’Hervé Huber qui prend l’avantage au 35ème tour. Va-t-il pouvoir la garder ?

À cinq minutes de la fin, Miguel Moiola veut reprendre son bien, les écarts se resserrent encore, mais la Ferrari reste en tête et sera la première à passer sous le drapeau à damier de la 2ème course de la journée. Hervé Huber remporte donc sa première course Roscar, devant la Radical #26. La Porsche suisse de Thomas Winkler est troisième devant la #5 du duo Badel/Paget et la #22 de Roche et Breuil.

Philippe Naniche : « Tout d’abord, je tiens à féliciter nos concurrents pour les deux superbes courses qu’ils nous ont offert. Je suis enchanté de voir que les nouveaux constructeurs en présence se bagarrent pour les podiums, et de voir la Ferrari 488 remporter sa première course Roscar.

« Ensuite, nous avions accueilli la Radical de Miguel Moiola l’année dernière, mais elle manquait de fiabilité, c’est désormais un problème résolu car il a disputé deux courses remarquables et remporte la première. C’est une bonne chose pour notre championnat et les pilotes Porsche ont bien du fil à retordre avec ces nouveaux venus.

« Enfin, nous avons bénéficié d’une météo plutôt clémente à Dijon, nous craignions de retrouver la pluie, voire la neige de l’année dernière, mais nous avons été épargnés, même si les températures froides ont contraint nos concurrents à faire preuve de prudence lors des premiers tours de piste.

« Notre prochain rendez-vous sera sur le circuit du Val de Vienne les 12 et 13 mai prochains.»

Le Roscar, c’est également le plus souvent possible, l’occasion de partager des moments particuliers et de découvrir de nouvelles choses. À Dijon, dans le fief de notre partenaire Stand 21, l’ensemble des participants au Roscar et aux roulages Club 911 IDF et GTtrack Club, soit une centaine de personnes, ont eu la chance de pouvoir visiter l’unité de fabrication des produits Stand 21, les ateliers et le magnifique showroom.

Merci à toute l’équipe et en particulier Romain et Christophe Morizot pour l’accueil qui nous a été réservé, ainsi qu’à Bruno Sirigu, notre fidèle représentant de la marque, présent sur tous nos rendez-vous.

Marie-Pierre Dupasquier-Damagnez,

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