W2RC Andalousie Rallye : Étape 2 annulée

01 BENAVIDES Kevin (arg), Red Bull KTM Factory Racing, KTM 450 Rally Factory, FIM W2RC, Moto, action during the Stage 1 of the Andalucia Rally 2022, 4th round of the 2022 FIA World Rally-Raid Championship, on October 20, 2022 in Dos Hermanas, Spain

Le vent, la pluie… le mauvais temps en somme, provoque du côté de l’Andalousie des perturbations face auxquelles l’organisation ODC Events doit faire face.

Pas de solution que celle d’annuler purement et simplement l’étape 2, l’hélicoptère sécuritaire étant contraint à rester sur le plancher des vaches ! Décidément, l’Andalousie qui a giclé du calendrier mondial 2023, rencontre des sautes d’humeur météorologiques qui sont loin de satisfaire la caravane qui met un final au programme 2022 dans l’attribution des titres des Championnats du Monde FIM et FIA.

Adrien Van Beveren à moto (Honda) et Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel en autos (Toyota) devaient ouvrir respectivement la piste de ce jour, ils reprendront leur rôle demain pour l’étape 3… après un vendredi de farniente !

L’organisation précise : « Sauf nouvelle complication météorologique, l’étape de demain (samedi) se déroulera dans une nouvelle province andalouse : Huelva. David Castera a déjà prévenu les concurrents que ce sera l’étape la plus difficile de la course. Cela pourrait très bien décider de l’issue du rallye, car la dernière étape est plus courte et offrira moins d’opportunités de gagner du temps. »

Voilà, comment va se terminer cette saison qui couronnera des têtes sans connaître encore, ce soir, lesquelles !

David Castera a dit : « Nos hélicoptères n’ont pas pu rejoindre la spéciale »
Le directeur du Rallye d’Andalousie explique pourquoi l’étape d’aujourd’hui est en roue libre : « Nous avons pris la décision d’annuler l’étape 2 du Rallye d’Andalousie car nos hélicoptères n’ont pas pu rejoindre la spéciale en raison de conditions météorologiques défavorables. Le parcours lui-même était généralement clair, mais il se trouve à 120 kilomètres et les pilotes auraient dû voler à travers des zones très brumeuses sans aucune visibilité. Nous avons tenu le plus longtemps possible avant d’annuler l’étape. Nous avons raccourci le parcours à chaque heure qui passait, mais nous devions prendre une décision d’aller/ne pas y aller à 14 heures. A deux heures pétantes, nos hélicoptères n’arrivaient toujours pas à rejoindre la spéciale, nous n’avions d’autre choix que d’arrêter ».

Marie-France Estenave

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