WEC : Les gammes Michelin Endurance donnent le tempo aux 6 Heures de Monza

– Plus de 300 km/h en vitesse de pointe, un virage ‘Curva Parabolica’ unique, une chaleur élevée dans l’air (33°C), comme au sol (55°C) : des ingrédients qui ont démontré toutes les qualités des pneus Michelin
– Performances dans la durée : la donnée incontournable pour préserver la confiance des pilotes tout au long de la course
– Alpine Elf s’impose dans la catégorie Hypercar avec les pneus Michelin

Les 6 Heures de Monza 2022 ont été remportées par l’Alpine A480 Gibson #36 d’André Negrao, Nicolas Lapierre et Matthieu Vaxivière, au bout d’une longue bataille sportive avec les deux Toyota GR010 Hybrid. Sur la ligne d’arrivée, la voiture française devance les Toyota #8 (Brendon Hartley, Sébastien Buemi, Ryo Hirakawa) et #7 (Mike Conway, Kamui Kobayashi, José Maria Lopez). La Glickenhaus #708 (Romain Dumas, Olivier Pla, Luis Felipe Derani), qui avait réalisé la pole position et occupé la tête de la course pendant les premières heures, a quant à elle été contrainte de déclarer forfait à la mi-course.

La nouveauté du week-end était le début de Peugeot Sport, qui alignait pour la première fois ses deux Hypercar 9X8 en course. Si la 9X8 #94 (Loïc Duval, Gustavo Menezes, James Rossiter) avait complété les qualifications à quelques dixièmes de seconde de ses adversaires plus expérimentés, la séance de samedi s’était avérée plus compliquée pour la voiture sœur #93 (Mikkel Jensen, Paul Di Resta, Jean-Éric Vergne). Prenant le départ de la course en 36ème position, c’est pourtant cette voiture qui a illustré le bon potentiel des Hypercar du ‘Lion’ en remontant jusqu’à la 8ème position en moins de 10 minutes ! Une opération menée de mains de maître par Mikkel Jensen, qui a pu compter sur des pneus Michelin au mieux de leurs performances dès les premiers virages de la course. Même si la voiture a été contrainte à l’abandon avant la mi-course, sa performance reste remarquable pour son début, d’autant plus que la Peugeot 9X8 #94 se classe 4ème de sa catégorie après six heures de course.

« La participation de Peugeot aux 6 Heures de Monza été saluée aussi bien par le public que par l’ensemble des acteurs de l’Endurance, car la marque était restée gravée dans le cœur des passionnés » ? indique Matthieu Bonardel, directeur de Michelin Motorsport. « Pour Michelin, le retour de notre partenaire historique était très attendu, et nous nous réjouissons de cette nouvelle collaboration, qui s’inscrit également dans la préparation de la saison prochaine.
« Quant à nos gammes Endurance, dans le temple de la vitesse de Monza, nous avons fourni des pneus capables d’aller très vite sur un sol très chaud. Les pilotes, qui ont bénéficié de la constance de leurs pneus Michelin, ont attaqué de bout en bout, tout en multipliant les relais selon le règlement restreignant la quantité d’enveloppes disponibles pour la course. Dans toutes les catégories la bataille a été serrée mais nos équipes ont su apporter le bon support durant les six heures la course. En raison des différences techniques entre les voitures de la catégorie Hypercar, toute la gamme des pneus slicks a été utilisée à Monza. »

Les plus anciens circuits pour les voitures les plus modernes
Terminé de construire le 15 août 1922, l’Autodromo di Monza (Italie) fête ses 100 ans cette année. Toujours rapide et très technique, le tracé a été une fois de plus ce week-end le théâtre d’une belle bataille sportive entre des voitures très technologiques, dont certaines sont équipées de systèmes hybrides de dernière génération. Le tracé, long de près de 5,8 km, comporte quatre lignes droites où les voitures dépassent les 300 km/h, et – fait unique dans la saison – dispose d’une portion inclinée, la ‘Curva Parabolica’, qui génère des sensations particulières aux pilotes et qui les propulse sur la ligne droite des stands. Les vitesses et les charges extrêmes représentaient donc des véritables défis pour les pneus ce week-end, brillamment relevés par Michelin.

Les résultats des autres catégories équipées par Michelin
En catégorie LM GTE Pro, la victoire revient à la Chevrolet Corvette C8.6 n°64 de l’écurie Corvette Racing (Tommy Milner, Nick Tandy), qui a bien géré sa consommation de carburant durant la course. Elle devance les Ferrari 488 GTE Evo #52 (Miguel Molina, Antonio Fuoco) et #51 (Alessandro Pier Guidi, James Calado) de l’écurie Ferrari/AF Corse.

Du côté des LM GTE Am, l’équipage Christian Ried, Sebastian Priaulx et Harry Tincknell se hisse sur la plus haute marche du podium. Le trio du Dempsey Proton Racing (Porsche 911 RSR-19 #77) devance Rahel Frey, Michelle Gatting, Sarah Bovy (Ferrari 488 GTE Evo #85 – Iron Dames) et Matteo Cairoli, Mikkel O. Pedersen, Nicolas Leutwiler (Porsche 911 RSR-19 – Team Project 1).

Outre que pour le podium bien mérité, Michelin félicite Sarah Bovy pour sa pole position dans la catégorie LM GTE Am. La pilote belge est devenue la première femme à réaliser cette performance en Championnat du Monde d’Endurance.

La prochaine manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA-WEC aura lieu le 11 septembre prochain à Fuji (Japon).

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