FFSA GT Albi : Didier Sirgue l’éclectique !

Albi, FRANCE - June 24 : Didier Sirgue, Benedicte Geyer and David Pouget during the Grand Prix d’Albi at Circuit du Sequestre on June 24, 2022 in Albi, FRANCE. (Photo by Romain Perchicot)

Engagé pour la première fois sur une manche du championnat de France FFSA GT4, Didier Sirgue, également Président du circuit d’Albi, tente d’apprivoiser l’une des rares disciplines qu’il n’a pas encore expérimentées.

Quelques espaces vierges subsistent. Comme pour figurer que bien des univers sont encore à explorer. L’habit ne fait pas le moine, selon l’expression consacrée. Mais la combinaison de Didier Sirgue raconte l’homme. Le mordu de voiture. Celui qui a presque touché à tout de ses débuts en monoplace – passé par la Formule Campus et la F3 – à son histoire plus récente, en grande partie orientée vers des épreuves classiques, historiques. Les logos qui y sont brodés ou cousus en témoignent : Historic Tour pour en-tête, Le Mans Classique – ‘4 fois’… Puis vient le logo du circuit d’Albi. Le nouveau défi dans lequel le Tarnais s’est lancé en 2015 en y prenant la présidence. Un septennat qui l’invitera peut-être à ajouter une nouvelle marque au wall of fame qui le pare.

Irréductible du Grand Prix
Car depuis sa prise de fonction aux commandes du circuit du Séquestre, Didier Sirgue n’a pas manqué une occasion d’enfiler sa combinaison sur le Grand Prix. Mitjet, Super Tourisme, sa soif de découverte est dévorante. Bien que pour la 78ème édition, le chef d’entreprise soit monté d’un cran. « C’est la troisième année que le GT4 est au programme, il fallait bien que je m’y essais », confie-t-il, tout sourire après sa première séance d’essais libres. « Mais le comportement de l’auto est totalement différent. Elle a, d’abord, un très gros gabarit et les assistances – anti-patinage, ABS -, j’y suis assez peu coutumier. Puis il y a beaucoup de monde en piste : toujours un devant et un derrière. » D’autant que dans cette discipline particulièrement concurrentielle, il n’est pas toujours évident pour un néophyte de trouver rapidement et simplement sa place. « Mais la voiture est très belle. La GT4 propose une grille magnifique », se réjouit-il. « Des voitures de toutes marques et des pilotes de tous horizons. » Un camaïeu qui fait écho à son parcours composite et varié qu’il a bien l’intention d’étoffer encore. Bien qu’un brin de chauvinisme puisse parfois l’entourer.

Recette 100% albigeoise
Pour son rite initiatique sur le championnat porté par SRO, c’est un team local, GPA Racing, qui a convaincu le patron du Séquestre. « L’ambiance est très bonne dans l’équipe et entre les pilotes. Je suis ravi pour cette écurie qui a beaucoup bourlingué en Clio sur le championnat français et espagnol pendant longtemps et qui fait maintenant le pari du GT4. » Un défi réussi puisqu’après seulement deux manches disputées et des places d’honneur sur ou jamais loin du podium, une troisième voiture a fait son apparition dans le paddock de l’escouade albigeoise. Pour le plus grand plaisir de Didier Sirgue qui en partage le baquet avec Gilles Colombani. « On travaille activement pour pérenniser cette auto et l’emmener à Spa et Lédenon (les deux prochaines rencontres au calendrier, ndlr) », note Bénédicte Geyer, manager de GPA Racing.

Pour l’heure les deux hommes sont loin de figurer en haut de la feuille des temps. Mais en l’espace de seulement deux séances, leur rebours sur les leaders s’est quasiment réduit de moitié. De bon augure pour la suite du week-end !

Texte & photos : Romain Perchicot

 

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