GT World Challenge Europe/Nicolas Baert : « Le sort s’est acharné à Zandvoort »

Poursuivis par la malchance, Nicolas Baert et son équipier Gilles Magnus ont limité les dégâts avec une 6e puis une 4e place en Silver Cup sur le Circuit de Zandvoort, où se tenait la troisième épreuve de la Sprint Cup du Fanatec GT World Challenge Europe.

Ceux qui le connaissent bien savent à quel point Nicolas Baert est un éternel optimiste. Dimanche soir, pourtant, le Waterlootois ne pouvait cacher une certaine frustration après la troisième épreuve de la Sprint Cup du Fanatec GT World Challenge Europe.

« Je n’aime pas évoquer la chance ou la malchance, mais j’ai l’impression que le sort s’est acharné sur notre Audi à Zandvoort », soupirait-il. « Samedi, mon équipier Gilles Magnus nous avait placés au milieu des Silver lors des essais qualificatifs. Malheureusement, au moment de quitter la grille de départ, un de nos mécanos a oublié la bouteille d’air comprimé qui sert à monter la voiture sur les vérins pneumatique. Nous avons donc écopé d’un Drive Through, une pénalité nous obligeant à passer par la voie des stands. À partir de là, nos espoirs de podium s’étaient envolés et nous avons dû nous contenter des points de la 6ème place en Silver Cup. »

L’intérêt de la Sprint Cup du Fanatec GT, c’est notamment d’avoir deux journées de course bien distinctes. Dimanche matin, c’était donc au tour de Nicolas de s’attaquer à l’exercice des essais qualificatifs sur l’Audi R8 LMS GT3 Evo II du Saintéloc Racing. « Et là, c’est presque le ciel qui nous est tombé sur la tête », raconte-t-il avec un rire nerveux. « En fait, dans mon premier tour lancé, une mouette s’est jetée sur mon pare-brise. Non seulement je peux vous dire que ça fait un drôle d’effet, mais en plus le choc a été violent et il a décroché mon rétroviseur intérieur. Celui-ci pendait, juste tenu par un fil, et j’ai dû rentrer dans la voie des stands… Le temps de réparer, je suis reparti avec des nouveaux pneus et j’ai été interrompu dans mon élan par un drapeau rouge. En toute fin de séance, j’ai pu faire un seul tour, mais avec des pneus pas encore à température. Du coup, je me suis retrouvé en 23ème position sur la grille de départ, la 7e seulement en Silver Cup. C’est frustrant, car je sais que je pouvais faire nettement mieux ! »

En course, Nicolas réalisait un bon premier relais et, grâce à une très bonne stratégie de l’équipe Saintéloc, le duo qu’il forme avec Gilles Magnus gagnait plusieurs positions au terme des 60 minutes de course. « Nous terminons 11e du général et 4ème en Silver Cup, à une demi-seconde du podium de la catégorie », explique le jeune Belge de 20 ans. « Difficile de faire mieux vu les circonstances ! »

S’il y avait un mélange de frustration et de satisfaction de n’avoir rien lâché, Nicolas retrouvait toutefois son éternel esprit optimiste. « Il a toujours été très clair que cette année est une saison d’apprentissage », rappelle-t-il. « De ce point de vue, le contrat est rempli ! Tous les week-ends, j’en apprends plus sur cette Audi R8 LMS GT3 Evo II, sur le travail avec un équipier, sur la collaboration avec les ingénieurs, sur la gestion d’un week-end… Cette fois, nous avons appris à gérer les imprévus ! Ça fait partie du processus. »

Pour Nicolas, les prochains jours seront chargés. Ces mardi et mercredi, il sera à Spa-Francorchamps pour les journées d’essais officiels des TotalEnergies 24 Hours of Spa. Ensuite, du 1er au 3 juillet, le pilote portant les couleurs de Comtoyou et de la Villa d’Olne sera à Misano pour la quatrième épreuve de la Sprint Cup. « Comme Gilles sera retenu par une course du FIA WTCR, j’aurai un autre équipier en Italie », explique-t-il. « Mais je ne peux pas encore vous en donner l’identité. En attendant, cap sur Spa-Francorchamps, l’un de mes circuits préférés. »

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