– Le championnat se rend en Indonésie pour la 1ère fois de son histoire
– Un E-Prix dans un lieu unique, et une dotation pneumatique mesurée : chaque pilote n’utilisera qu’un maximum de huit MICHELIN Pilot Sport EV pour les essais, les qualifications et la course
– Confiance et efficience : les pneumatiques Michelin aident les pilotes à relever de nouveaux défis
Les 14 et 15 mai derniers, le Championnat du Monde ABB FIA Formula E a organisé les 7ème et 8ème manches de la saison 2022 à Berlin (Allemagne). Un lieu très familier des écuries, car la discipline s’y est rendue chaque année depuis 2014, et neuf courses s’y sont déroulées en moins de deux semaines à l’occasion de la fin du championnat 2019-2020, sur fond de crise sanitaire.
En se rendant à Jakarta, en Indonésie, le championnat de monoplaces électriques pousse une fois encore au plus loin le curseur de l’exotisme et de l’inconnu. C’est la première fois, et alors que la Formula E a organisé 92 E-Prix à travers le monde, qu’une course se déroule dans un endroit qui n’avait plus accueilli une discipline mondiale de sport automobile depuis 2006.
Long de 2,37 km pour 18 virages, le circuit urbain de Jakarta est assez tortueux et bosselé, mais il offre également une longue ligne droite. Il est en certains points comparable aux tracés de New-York et de Valence. La chaleur et l’humidité dans l’air seront des composantes importantes, pour les hommes mais aussi pour les monoplaces électriques à batterie. Les prévisions météo font état d’une température de plus de 30°C dans l’air, et d’un taux d’humidité supérieur à 90%. Au sol, le mercure devrait monter au-dessus de 40°C.
« A Jakarta, le circuit est situé dans une zone hôtelière qui comporte de nombreux parcs d’attraction, mais le ‘manège’ le plus émotionnel pour les pilotes sera certainement le circuit » déclare Mirko Pirracchio, manager de Michelin en Formule E. « Comme le bitume est neuf, la piste devrait offrir un bon niveau de grip. Mais les asphaltes des circuits urbains sont souvent poussiéreux, ce qui peut être risqué lors des premiers passages. C’est vrai que nos MICHELIN Pilot Sport EV arrivent en Indonésie en terre inconnue, mais ils ont déjà démontré une telle polyvalence partout dans le monde que nous restons relativement confiants. Au fil de plus de sept saisons, nous avons roulé avec des conditions extrêmes de froid, de chaleur ou d’humidité, et à chaque fois nos pneus ont donné satisfaction à nos partenaires. A Jakarta, la chaleur humide sera un challenge pour tout le monde. Nous avons connu pareille situation lors des deux premières saisons, lorsque le championnat se rendait à Putrajaya, en Malaisie. Nous avons également rencontré des chaleurs extrêmes à Santiago du Chili, avec plus de 60°C au sol au moment du départ de la course, ou au contraire une température proche de 0°C dans les faubourgs de Marrakech (Maroc), lors des premières heures de la journée de course. Ce qui est extraordinaire, c’est que dans toutes ces configurations nous avons utilisé rigoureusement les mêmes pneus, et que ceux-ci ont invariablement donné satisfaction et confiance aux pilotes ! Mise en régime, polyvalence, performance et efficience sont les qualités clés des pneus Michelin, quelles que soient leurs spécificités technologiques. Depuis 2014, nous avons déployé trois générations de pneus spécifiques à la série, dont l’actuelle porte tous les développements des précédentes saisons. »
Véritable concentré de technologies, le MICHELIN Pilot Sport EV est aussi le premier pneu connecté dans une compétition de niveau mondial. Son capteur, qui envoie en temps réel des informations sur les pressions aux bases de Michelin Motorsport, à la direction de course et à la FIA, est au service de la performance et du respect de la réglementation en vigueur. En dehors d’un contexte de sport automobile, cette technologie est également un élément de confort et de sécurité pour les automobilistes. Le pneu connecté fait en effet partie intégrante des projets ‘Smart Cities’ (villes intelligentes) sur lesquels travaillent aujourd’hui les plus grandes métropoles.
Alessandro Barlozzi,