GT World Challenge Europe à Imola/Nicolas Baert : « Déjà des points importants ! »

À Imola, Nicolas Baert, Aurélien Panis et César Gazeau ont débuté la saison 2022 du GT World Challenge Europe par un 4ème rang dans la Silver Cup. Un pari stratégique non payant a coûté une place sur le podium au trio du Saintéloc Racing, mais les motifs de satisfaction sont nombreux pour le jeune Belge.

S’il avait déjà disputé deux épreuves de l’Intercontinental GT Challenge avec l’Audi R8 LMS GT3 du Saintéloc Racing, Nicolas Baert avait malgré tout l’impression de rentrer dans un nouveau monde ce week-end sur l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari d’Imola. « Avec 52 voitures en piste sur un tracé de moins de 5 kilomètres, je sais que ça va être un fameux défi », s’amusait le jeune Belge avant les premiers tours de roue. « Je n’ai jamais roulé sur ce tracé et je dois en outre découvrir la nouvelle Audi R8 LMS GT3 Evo II, assez différente au niveau aérodynamique. Mais, sincèrement, j’adore déjà ce championnat ! Les meilleurs pilotes de GT sont ici, le niveau est incroyablement relevé et je me réjouis vraiment. »

La cohabitation avec ses équipiers français Aurélien Panis et César Gazeau était en outre excellente. « À l’exception des courses de l’Intercontinental GT Challenge et de quelques apparitions en VW Fun Cup, c’est la première fois que je partage une voiture », reprenait le double champion Junior du TCR Europe. « Mais je trouve ça très intéressant. Ça permet de progresser différemment et il faut parfois faire quelques compromis. En outre, nous nous amusons beaucoup. »

Le pilote de Waterloo a d’emblée trouvé sa place dans ce peloton hyper compétitif du GT World Challenge Europe. En retenant la moyenne du meilleur chrono des trois pilotes, comme le prévoit le règlement, le trio de l’Audi #26 prenait la 17ème place sur la grille de départ, soit la troisième parmi les concurrents de la Silver Cup.

Chargé de prendre le départ, Nico parvenait à conserver sa position. « Pourtant, je dois avouer que c’était impressionnant », confiait-il. « À l’exception d’une course en Fun Cup, c’était mon premier départ lancé depuis l’époque du karting. Et j’avais juste devant moi l’Audi #46 de Valentino Rossi, même si ce n’était pas lui au volant. Avec autant de voitures, c’est chaud quand vous vous dirigez vers la première chicane. J’ai aussi dû éviter une autre Audi qui était en perdition à la fin de mon relais… Nous sommes plusieurs à l’avoir frôlé. »

Alors qu’un podium – au minimum – était tout à fait envisageable, une neutralisation de la course à 65 minutes de l’arrivée allait coûter cher à Nicolas Baert et ses équipiers. « Nous avons fait un pari stratégique en restant en piste pour avoir des pneus plus chauds à la relance », précise le Belge. « Ce n’était pas le bon choix. Au lieu de viser un top 15 et une place sur le podium en Silver Cup, nous sommes retombés 21e au général et 4e de notre catégorie. »

Il n’empêche que le bilan est satisfaisant. « Nous avons marqué des points importants, le rythme était bon et l’expérience emmagasinée est plus que positive », concluait le représentant du Saintéloc Racing. « J’ai hâte de découvrir la suite, et notamment la Sprint Cup avec mon ami Gilles Magnus. »

Le prochain rendez-vous du GT World Challenge Europe sera en effet une épreuve Sprint sur le mythique circuit de Brands Hatch, les 30 avril et 1er mai. Et le duo 100% belge, qui sera de nouveau inscrit dans la Silver Cup, espère bien créer la surprise !

Communiqué,

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