Cette semaine, Sébastien Loeb saute d’un baquet à l’autre, sans transition. De celui du Hunter Prodrive au Dakar à celui d’une Ford Puma Hybrid au Rallye de Monte Carlo. Changement de décor, de température aussi mais, l’Alsacien n’est heureux que derrière un volant, c’est sa vie, sa passion, ses défis…
Durant tout le Dakar, il a tenté de combler son retard sur Nasser Al Attiyah, mais finalement termine son 6ème Dakar (dont trois podiums) en 2ème position, comme en 2017 chez Peugeot, lorsqu’il avait été battu dans son duel par Stéphane Peterhansel, tous sur une 3008 DKR.
« Je pense que nous avons réalisé un beau Dakar. Un souci au début du rallye puis, en raison des écarts nous ,n’avons pu le combler. Nous avons essayé d’attaquer tout le temps, rien à se reprocher du moins, pas grand chose. Cela fait partie du jeu. C’est un sport mécanique et il faut accepter aussi les défaites. Le Dakar, est une épreuve très longue, cela peut paraître cruel quand on vit un problème sur la fin, mais notre situation était différente, nous avons perdu du temps au début.
« Face au problème, avec Fabian, notre réaction fut de se dire : « c’est fini ! » Mais jamais nous avons renoncé ou baissé les bras. Bagarre quotidienne même si le match était à distance. Nous n’avons pu grappiller que peu de temps sur les spéciales. Nasser a une expérience énorme, un copilote qui ne commet pas beaucoup d’erreurs, ils ont très bien géré leur course. J’ai quand même pris du plaisir parce que, à chaque fois que nous leur reprenions du temps, ça nous encourageait! »
Sébastien Loeb est le perdant de ce Dakar mais, avec panache ! Sa médaille d’argent conforte le travail réalisé par Prodrive en très peu de temps. « A la mi-temps, à 50 minutes de la tête de course, l’handicap est 
trop important en rallye-raid quand on a affaire à Nasser qui effectue un rallye parfait. Il a su gérer sans aller chercher des victoires mais en laissant filer des minutes tout en ménageant sa mécanique. Nous avons juste à les féliciter pour leur victoire… »
Une assurance, Sébastien Loeb et sa nouvelle collaboration avec Fabian Lurquin s’est avérée prometteuse malgré deux contretemps : une défaillance mécanique et une erreur de navigation.