Dakar Étape 6 Chabot-Pillot : Une nouvelle ‘remontada’

15ème de l’étape, 30ème au général
Étape 6 – Riyad – Riyad (620km, 404km de spéciale).
Parti 35ème, le duo Chabot-Pillot est parvenu à se hisser à la 15e place de ce vendredi. 30ème au général, ils assurent avoir les ressources et la motivation pour se rapprocher du ‘top 10’ durant la deuxième semaine de compétition.

Un bon repas et le temps qui file, enfin, sans être sur la route. En début d’après-midi au bivouac de Riyad, les concurrents autos en avaient déjà terminé. C’est dans l’espace de restauration de l’équipe Toyota que Ronan Chabot et Gilles Pillot reviennent sur l’étape du jour. Et, surtout, la satisfaction d’une étape réussie.

Le cordon de dunes et les dépassements en pagaille
Ils se sont élancés du 35ème rang, ce vendredi matin, pour entamer une spéciale de 348 km. « Au départ, il n’y avait pas de vent et les 200 premiers kilomètres étaient composés uniquement de pistes rapides, raconte Ronan. Jusqu’à la neutralisation, il était quasiment impossible de rouler : dès qu’on se rapprochait des concurrents, nous étions dans la poussière et ça oblige à s’arrêter. »

Après une neutralisation, le duo est parvenu à dépasser deux voitures, celles d’Al-Quassimi et de Christian Lavieille, avant de déboucher sur des cordons de dunes durant les 40 derniers kilomètres. Pour Gilles, il s’agissait « du moment le plus agréable de la journée ». « Ça nous a permis d’attaquer davantage et de remonter 20 places au final », poursuit Ronan.

« Finalement, il manquait des kilomètres »
Une sacrée ‘remontada’ qui permet à nouveau « d’être dans le bon wagon » en terminant 15ème, à 10’04 du vainqueur, Orlando Terranova. Pourtant, cette remontée vers les premières places aurait pu être plus importante. « Si on n’avait pas perdu de temps au début, ça aurait pu être plus conséquent », souligne Ronan. « Finalement, il manquait des kilomètres », analyse Gilles. « Avec 200 km de plus, on aurait eu plus de latitude pour grappiller quelques places ». À l’arrivée, il y avait ces dizaines de spectateurs, comme pour conclure de façon heureuse cette journée.

Même s’il faut constamment « être préoccupé par la piste et ses dangers », Ronan apprécie « ces belles spéciales ». « On a quand même l’occasion de profiter de paysages exceptionnels ». Désormais, place à une journée de repos bien méritée. À la différence de nombreux pilotes qui se rendront ce soir dans un des hôtels de Riyad, Gilles et Ronan vont rester au bivouac pour se reposer, prendre du bon temps et rester dans l’ambiance de la course.

Se rapprocher du ‘top 10’
Pas question de parler dès maintenant de bilan à Ronan. « On le fera la semaine prochaine, on sait que tout va très vite sportivement ». Il n’empêche, le pilote rappelle que rien n’a été facile durant la première partie de la compétition, la faute à un problème moteur et un souci d’amortisseur, ce qui est normalement très rare. « Cette semaine a été un bon condensé d’événements pour nous », souligne Gilles. « Mais l’essentiel, c’est que la bonne ambiance soit toujours de mise dans la voiture. On prend beaucoup de plaisir ensemble. »

Les écarts étant très faibles entre les concurrents, le moindre pépin se paie cash au classement. Il n’empêche, le duo assure « prendre du plaisir tous les jours », enthousiasmé par une voiture « particulièrement performante et fiable ». « Ce qui est important, c’est d’avoir au quotidien le sentiment d’avoir bien roulé ». En roulant « proprement », ils sont persuadés de « pouvoir intégrer le ‘top 10’. » Ça recommence en tout cas dès dimanche avec 701 km à parcourir entre Riyad et Al Dawadimi.

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