Dakar Étape 3/Christian Lavieille et Johnny Aubert : Dur, dur… de lutter face aux avions T1+

Dakar 2022 -#214 CHRISTIAN LAVIEILLE CHRISTIAN LAVIEILLE JOHNNY AUBERT - Stage3 - PHOTO : BFGoodrich

L’étape 3 fut modifiée en raison des fortes intempéries qui ont détrempé une partie de la région d’Al Artawiyah, elle fut amputée d’une section du tracé initialement conçu. La spéciale débuta au point qui devait accueillir le CP1, réduisant le chronomètre d’une centaine de kilomètres. En boucle autour de Al Qaisumah, les concurrents ont couvert une première liaison de 214 km qui les mena au départ de la spéciale de 255 km suivie d’une liaison retour de 166 km.

Du sable, plus lourd donc plus porteur ‘grâce’ aux pluies. Mais aussi des dunes au milieu, avant de devoir les franchir durant près de 30 km dans un cordon évalué niveau 2.

Pour Christian Lavieille et Johnny Aubert, la journée fut identique à la précédente : « Johnny a fait de l’excellent travail avec sa tablette. Le premier secteur de 60 km avant la neutralisation, les petites dunettes étaient assez cassantes. Dans la partie suivante, on s’est laissé un peu déposer par la concurrence, par les protos T1+ et la nouvelle règlementation FIA. Nous avons du mal à suivre leur rythme dans les portions rapides qui n’ont pas manquées. Demain, nous savons qu’elles seront plus longues, nous réfléchissons ce soir pour trouver des solutions et ne pas perdre ce que nous venons de construire jusqu’ici… »

Le Dakar dans sa configuration 2022 avance sereinement et avec détermination malgré des conditions climatiques froides peu habituelles. « Le gros blouson et le bonnet sont indispensables dès la sortie de l’habitacle ! » précise Christian enveloppé comme jamais !

Au bilan de cette 3ème journée, Christian et Johnny Aubert terminent à la 28ème place et perdent trois places au général (14ème). « Grâce à notre coup de poker en navigation dimanche, nous avons été propulsés à la 11ème place. Les T1+ derrière nous remontent comme des avions, à nous de ne pas commettre d’erreurs pour rester dans le bon wagon. La course ne fait que commencer, il peut se passer encore plein de choses sur les 9 étapes à disputer. »

Marie-France Estenave

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