Étape 1 : Les différences restent embryonnaires au Tunisia Desert Challenge

La première longue étape du Tunisia Desert Challenge n’a pas causé de très gros écarts. Dans toutes les catégories, les participants étaient très impartialement séparés. La raison principale, la rapidité de la spéciale longue de 300 kilomètres, qui a conduit les participants à Ksar Ghilane. Pour la première partie, il s’agissait de chemins ultra-rapides où les pilotes pouvaient rouler à pleine vitesse. Dans la seconde, les navigateurs ont été mis à l’épreuve avec quelques passages de sable et de petites dunes.

Motos
Dans la catégorie motos, la victoire du prologue est finalement revenue à Gwen Backx (après la prise de pénalité de Dominique Robin), le transformant en ouvreur. Il a perdu du temps en faisant la trace et de ce fait, l’ex- pilote d’usine Mario Patrao a usé de son expérience. Le pilote portugais a mis un peu plus de quatre heures pour couvrir la spéciale. A égalité de chrono avec Joris Van Dyck, il se classe deuxième. Duong Nguyen Khoa termine à la troisième place tandis que Backx a dû se contenter de la quatrième. Dominique Robin complète le top cinq.

Autos et Buggy
Après un départ hésitant, Pedro de Uriarte et son navigateur Olivier Imschoot ont trouvé leur place dès cette journée. Le Mexicain a réalisé le meilleur chrono sur les 300 kilomètres. A l’arrivée, il était exactement cinq minutes le plus rapide que Jean Pascal Besson. Ronald Schoolderman a vécu une journée prometteuse avec la nouvelle auto du Team 4×4 Centrum Ermelo. Il termine troisième, neuf minutes après De Uriarte. Vincent Thijs quatrième précède Agostino Rizzardi pour clôturer le top 5.
« Nous avions déjà un petit soupçon que nous avions bien fait aujourd’hui », a déclaré le vainqueur du jour Olivier Imschoot. « À la fin, il n’y avait vraiment personne sur tout le terrain. Pas une voiture devant nous. Tout s’est déroulé étonnamment bien. Tout allait bien aujourd’hui. Gert [Duson, organisateur] a fait savoir à tous les participants hier que le diable était dans la queue. Et je me demande juste quand le venin est venu. Je me préparais à ce que ça devienne un peu plus dur. Mais heureusement ça a marché. Il fallait rester éveillé et vigilant, mais tout était mentionné dans le road book. De temps en temps, nous devions slalomer pour éviter l’herbe à chameau, qui endommagerait votre voiture si rapidement. Mais cela a très bien fonctionné. »

SSV
Dans la classe SSV, succès hollandais avec Monny Krant et Rudolf Meijer dont la différence de près de deux minutes sur Raoul Schmid n’est pas insurmontable. Stéphane Zosso vainqueur du prologue a concédé plus de sept minutes au vainqueur du jour. Richard Doux termine à la quatrième place devant Martin van den Brink. Celui-ci et sa navigatrice, Lisette Bakker, n’ont pas vécu une journée extraordinaire. « Nous avons rencontré quelques problèmes techniques, en particulier avec l’arbre de transmission. Nous avions eu le même problème durant le prologue. L’équipe a totalement vérifié le différentiel, elle n’a rien trouvé et par précaution, elle a quand même monté un nouvel axe traversant. Aujourd’hui, après environ 40 kilomètres, un autre problème s’est greffé ! A notre actif, également une crevaison, donc plus de roue de secours et donc, plus de traction avant. »

Camions
Les différences entre les camions se veulent également très faibles. Pourtant, Eimbert Timmermans n’a pas vécu une journée reposante, le moteur de son camion ne tournait pas parfaitement. Néanmoins, le vétéran a réussi à réaliser le meilleur temps, même si la différence avec Peter van Delm s’évalue à 26 secondes. L’Italien Paolo Calabria arrive troisième.

Tim van Steendam,

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