24 Heures du Mans : Toyota très à l’aise dans la nuit sarthoise

Après les premiers essais libres (14 heures – 17 heures) et la séance de qualification (19 heures – 20 heures), une première hiérarchie était établie quand la 2ème séance d’essais libres s’élançait à 22 heures mercredi soir. Toyota a confirmé en donnant l’impression de ne pas forcer son talent.

Session de nuit oblige, on a pris un peu de temps dans cette session pour ajuster les feux et les phares. La direction de course a obligé une poignée de mauvais élèves à rentrer aux stands pour faire les travaux nécessaires afin que les numéros des voitures ou que les différents éclairages réglementaires soient effectifs et conformes.

Hypercar. Entraînements ! À 22 h 21 devant le stand de l’équipe Alpine Elf Matmut, on se rôdait au changement d’aileron arrière et force était de constater l’utilité de l’exercice puisque les mécanos étaient mis en difficulté. Au même moment, on changeait le nez d’une Toyota rivale, opération répétee plus tard sur la voiture sœur. Et puis la Toyota GR010 #7 pilotée par Mike Conway traversait le bac à graviers à Mulsanne. On suspectait des problèmes de freins dans l’écurie japonaise. Chez Alpine et Glickenhaus, on se montrait particulièrement studieux et concentrés. Les trois équipes rivales ne rencontraient aucun problème majeur.

#38 JOTA – LMP2 Oreca 07 ©
Alexis GOURE

LMP2. Après sa sortie de piste en qualifications, l’Oreca-Gibson #48 Idec Sport était toujours entre les mains de ses mécanos quand le feu passait au vert ce mercredi soir. L’équipe française réalisait des prouesses et Paul-Loup Chatin pouvait ressortir à 25 minutes de la fin de séance. Plus tôt (22h47), l’Oreca-Gibson #24, en proie à des problèmes mécaniques, s’immobilisait avant l’entrée des virages Porsche. Patrick Kelly ne parvenait pas à relancer la voiture de l’équipe PR1 Motorsports Mathiasen. Après avoir manqué son stand, il devait repartir pour refaire un tour mais n’était pas en mesure de l’achever, faute de carburant. Dans l’équipe WRT, la #31 était victime de problèmes de boîte de vitesses. À cinq minutes de la fin, l’Oreca #21 Dragonspeed USA pilotée par Ben Hanley était plantée à Indianapolis.

LMGTE Pro. La Ferrari 488 GTE Evo #52 subissait une crevaison à l’avant droit en fin de première heure. Daniel Serra bloqué sur le circuit, le drapeau rouge était déployé pendant 10 minutes. C’est Porsche qui figurait en haut de la feuille de chronométrage, au final.

LMGTE Am. Une autre Ferrari connaissait le même problème : au volant de la #57, Scott Andrews prenait son temps pour ramener sa belle Italienne au ralenti sans l’endommager plus gravement. La séance était écourtée de quelques minutes quand Matteo Cairoli abîmait sa Porsche 911 RSR-19 #56 au virage du Tertre Rouge.

Le Top 5 de la seconde séance d’essais libres des 24 Heures du Mans :
1. Toyota GR010 Hybrid #8 – 3’29’’351
2. Toyota GR010 Hybrid #7 – 3’29’’738
3. Glickenhaus 007 LMH #708 – 3’30’’112
4. Alpine A480-Gibson #36 – 3’30’’744
5. Glickenhaus 007 LMH #709 – 3’31’’109
1er LMP2 : Oreca-Gibson #38 JOTA – 3’32’’390
1er LMGTE Pro : Porsche 911 RSR-19 #79 – 3’49’’018
1er LMGTE Am : Porsche 911 RSR-19 #88 – 3’51’’452
Innovative car #84, 28ème du classement général en 3’37 »708

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