Extreme E : Comment un pilote de course se prépare-t-il pour la plus électrique des compétitions ?

– Le pilote CUPRA Mattias Ekström, se prépare physiquement et mentalement à l’exigeante compétition Extreme E, avec l’aide de la boxeuse professionnelle Madeleine Vall
– Lors de ce championnat de l’extrême, les pilotes conduiront des SUV électriques à travers le désert, dans des zones arctiques et océaniques, dans la jungle et sur les glaciers
– La première manche de l’Extreme E débutera le 3 avril prochain, avec une première étape dans le désert d’Arabie Saoudite

La glace, le sable, la jungle, l’océan, la neige… conduire dans de telles conditions n’est pas une mince affaire, surtout contre la montre. C’est pourquoi le pilote Mattias Ekström, engagé dans le championnat Extreme E avec l’équipe Abt CUPRA XE, doit se préparer aussi bien physiquement que mentalement. Le pilote suédois finalise actuellement son entraînement pour cette compétition, au cours de laquelle les pilotes seront au volant de SUV électriques, qu’ils devront parvenir à dompter dans des zones désertiques, arctiques ou océaniques, mais aussi dans la jungle et sur les glaciers. Toutefois, il ne s’entraîne pas seul : Madeleine Vall, ambassadrice CUPRA et boxeuse professionnelle, qui a également joué le rôle de l’amazone Egeria dans le film Wonder Woman, est là pour l’aider.

Jusqu’au bout des limites physiques – « Il n’est pas forcément nécessaire de s’entraîner pour être le plus fort ou le plus musclé dans le sport automobile, mais il est très important de travailler sa concentration et son endurance » explique Mattias Ekström. Quoiqu’il en soit, Madeleine Vall a travaillé avec le pilote pour l’aider à surmonter les défis physiques. « C’est une femme vraiment très forte qui m’a aidé à être plus endurant, et à être capable de supporter tout ce qui peut éventuellement m’arriver durant une compétition aussi exigeante que l’Extreme E » a-t-il déclaré.

S’entraîner comme un pilote. Outre la préparation physique, Mattias Ekström s’entraîne également en tant que pilote de course. Comment ? Tout simplement en conduisant. « Mes réflexes doivent rester affûtés, je dois conduire à vitesse très élevée et maîtriser le freinage et l’accélération », explique-t-il. Et il ajoute que « c’est en conduisant que l’on s’entraîne, alors dès que je peux, j’en profite pour prendre le volant de ma CUPRA Formentor et de me tester sur la neige par exemple. J’ai aussi un simulateur à la maison qui me permet de m’immerger dans l’ambiance de la compétition. »

Mens sana in corpore sano. Cependant, pour le pilote, l’essentiel est ailleurs, en entraînant aussi son mental : « Vous pouvez être très fort physiquement, mais si vous ne travaillez pas votre concentration et votre capacité à gérer le stress, cela affecte votre façon de conduire et d’aborder la course. » Pour ce faire, Mattias Ekström applique une stratégie qui associe la conduite à la préparation physique et mentale : « Si par exemple, je ne conduis pas pendant un certain temps, mes yeux pourraient se fatiguer plus souvent, car dans une course, vous devez rouler très vite tout en surveillant vos concurrents, et en gardant un œil sur la piste » souligne-t-il. « Il est vital de rester alerte afin de pouvoir prendre les bonnes décisions en moins d’une seconde, la gestion du stress est donc primordiale » explique le pilote.

Une compétition des extrêmes. L’Extreme E débutera le 3 avril prochain avec une première course dans le désert d’Arabie saoudite. Mais ce n’est que le début d’une odyssée qui traversera quatre continents et cinq environnements différents. Les prochaines étapes auront lieu entre le 29 mai et le 12 décembre 2021 au Lac Rose au Sénégal, sur la glace du Groenland, en plein milieu de la forêt Amazonienne au Brésil, ou encore sur le glacier de la Terre de Feu en Argentine. Au sein de l’équipe Abt CUPRA XE, le Suédois fera équipe avec la pilote allemande Claudia Hürtgen. « Je me sens prêt pour cette aventure : Claudia, l’équipe CUPRA et moi-même avons travaillé très dur pour être prêts pour cette compétition, et nous allons tout donner » conclut Mattias Ekström.

Océane Arnould-Dupuy,

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