Dakar: Malgré de la frustration, « une belle édition quand même » pour Matthieu Baumel

Depuis 2015, il donne de la voix avec Nasser Al-Attiyah. Et les résultats parlent d’eux même : deux Dakar et trois Coupes du Monde des rallyes raids en cinq saisons de collaboration ! 2ème en 2020 et 2021… Matthieu Baumel tire son bilan au terme de sa 14ème participation.

Voilà, c’est fini ! Entre frustration, crevaison et satisfaction, que retenir de cette 43ème édition ? « C’était une belle édition quand même ! Nous avons traversé des sections magnifiques, des nouvelles régions, avec très peu de spéciales identiques comparativement à l’année dernière. Ce Dakar a fait la part belle à la navigation. 2020 : c’était de la vitesse ; cette année ce fut l’inverse. Les pilotes n’ont pas pris énormément de plaisir, c’était plus pour copilotes ! »

Deuxième, comme l’an dernier, le duo franco-qatari plaide pour une redistribution des cartes. « Nous avons fait le boulot. On a tous les jours joué aux avants postes, sans problème mécanique, sans grosses erreurs. On a passé une très mauvaise seconde semaine, très frustrante. Ou tu es lent, ou tu crèves. C’est déjà un exploit de jouer au milieu des Buggys. Ça va discuter maintenant pour faire évoluer la balance des performances, établir un règlement technique général, pour se battre sur la même base. Jean Todt (le Président de la Fédération Internationale de l’Automobile) est passé en visite sur le Dakar, Jutta Kleinschmidt (Présidente de la Commission des rallyes raids à la FIA, et vainqueur 2001) était présente, elle a bien vu que ce n’est pas jouable. »

« La suite de la saison, je n’en ai aucune idée ? Le Silk Way, le Maroc, l’Andalousie ? Nasser voudrait découvrir le championnat espagnol des rallyes sur terre. On a aussi le développement d’un nouveau Toyota dans les tuyaux…
« Bon je vous laisse, je file sous la douche, je cours au podium et dans la foulée avion. A midi (ce samedi), je suis à la maison ! »

Propos recueillis par Gaël Robic,

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