Dakar Étape 9 : Christian Lavieille et Jean-Pierre Garcin freinent le négatif

326 Lavielle Christian (fra), Garcin Jean-Pierre (fra), Optimus, MD Rally Sport, Motul, Auto, action during the 7th stage of the Dakar 2021 between Ha’il and Sakaka, in Saudi Arabia on January 10, 2021 - Photo Frédéric Le Floc’h / DPPI

Il faut être solide pour encaisser les aléas de chaque journée sur le Dakar. Dans la boucle de Neom, le terrain, la mécanique, le rythme, la navigation… demandèrent une fine gestion de tous les éléments du secteur sélectif. Les nerfs, le stress, l’inquiétude et le doute s’installent aussi, malgré soi.

© Frédéric Le Floc’h / DPPI

Au terme de l’étape 9 qui rapproche davantage les rescapés du but de Jeddah vendredi, Christian Lavieille et Jean-Pierre Garcin conservent leur 10ème place au général en surveillant toutefois les rétroviseurs car, pointe après eux, à un peu plus de 15 minutes, un certain Cyril Despres flanqué de Mike Horn ! Au cours des trois prochaine étapes restantes à disputer, une parfaite gestion du terrain s’impose pour éviter le moindre grain de sable qui pourrait étouffer la machine…

« La spéciale de ce jour possédait énormément de changements de rythme. Les premiers kilomètres au bord de la Mer Rouge étaient d’un bleu turquoise, magnifique mais, de suite après, la nav’ est devenue hyper compliquée sur des pistes sablonneuses. Jean-Pierre (Garcin), a bien assuré, j’ai même ralenti par moments, pour que nous restions calés tous les deux ! Décision bénéfique. Ensuite, Nani (Roma, l’équipier de Loeb) nous a dépassés sur la fin du parcours au km150 avant qu’il ne crève et qu’il nous déborde de nouveau. Au CP1, le sud-africain Giniel de Villiers, il est parti dans la caillasse, il a crevé… puis, nous avons vécu un souci de freins. Avec Jean-Pierre nous avons trop attendu avant de nous arrêter pour vérifier l’origine. Erreur. En fait, c’est sûrement un petit caillou qui a desserré un bandeau de l’étrier droit ce qui nous coûta dix grosses minutes de réparation. Nous avons ensuite purgé les freins pour être à l’aise et serein… » a résumé Christian.

Pour gratter quelques secondes, le temps perdu ne se rattrape pas, Christian a attaqué pour se prémunir des attaquants. « Au bilan, ce n’est que du positif même si, nous avons perdu trop de temps à mon goût. Il nous prive d’une 6ème ou 7ème place dans cette étape ! Il reste trois grosses journées, l’essentiel étant de rester dans le bon tempo, il n’est pas toujours facile de réaliser l’objectif fixé avant le départ du matin ! » reconnait le varois.

PUBLICITÉ