Dakar : Matthieu Baumel, les yeux de Nasser…

Depuis 2015, il donne de la voix avec Nasser Al-Attiyah. Et les résultats parlent d’eux même : deux Dakar et trois Coupes du Monde des rallyes raids en cinq saisons de collaboration ! Deuxième en 2020, Matthieu Baumel vous invite à bord de la Toyota #301 pour sa 11ème participation.

Et de deux ! Et 37 qui font 19 ! Deuxième victoire d’étape sur ce Dakar pour le tandem Al Attiyah/Baumel (le prologue est comptabilisé dans les statistiques officielles). La 37ème pour le qatari, la 19ème pour son co-pilote français. Confidence de Matthieu à l’heure du dîner, devant un bon steak… argentin !

« On a passé une bonne journée ! Quand tu pars 10ème, la route est plus claire devant toi. Tu peux optimiser ! Hier, nous étions un ton au-dessous, aujourd’hui c’était le bon rythme. Bon, Nasser roule toujours plus vite que la tablette ! Je bataille pour suivre, ça m’oblige à sauter une note de temps en temps. C’est un peu compliqué. Je ne suis pas complètement serein. La tablette n’est pas assez rapide pour les vitesses auxquelles on roule. On a parfois du mal à se recaler. Entre les différents écrans, le GPS, il me faudrait quatre yeux ! Au bout de deux heures, tu réfléchis moins vite ! Daniel Elena a trouvé l’astuce : il a une énorme calculette accrochée à l’arceau. »

Nasser en a encore sous le pied !
« On roule à un rythme élevé, mais on n’a pas encore poussé. Nasser en a encore sous le pied ! On réajustera, si besoin (rires) ! Demain, c’est le même profil : 10% dunes, 60% de sable. Il va falloir ouvrir les yeux ».

Son pote d’Alès, Romain Dumas, va aussi garder les yeux bien ouverts. Pour finir cette 2ème étape de nuit, après une roue arrachée dans les dunes et trois heures perdues dans la réparation. « La fin de la spéciale sans rien voir, c’est impossible ! Impossible. Il n’y a pas de traces, pas de piste définie. Je ne sais pas comment ils vont faire. Ils ne sont pas arrivés… « 

Gaël Robic – France TV,

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