Dakar Ronan Chabot : Le prologue, une entrée avant le désert

Avec 11 km parcourus ce samedi pour le prologue, les pilotes ont effectué leurs premiers tours de roues dans les environs de Djeddah. L’occasion pour Ronan Chabot et Gilles Pillot de prendre le rythme et de retrouver le quotidien et la fièvre du plus connu des rallye-raids.

Plus de 30°C ressenti sur le parking du stade du Roi-Abdallah de Djeddah ce samedi après-midi. C’est le premier bivouac du Dakar avant de retrouver les pistes, les dunes et les aventures qui en découlent. Et c’est de là, aussi, que les concurrents ont effectué leurs premiers tours de roue, un prologue de 11 km dans les environs de la 2ème ville du pays.

« On retrouve vraiment toutes les valeurs du sport »
Après cette mise en jambe, le pilote a le sourire en bandoulière. Il est assis face à l’assistance de Toyota Overdrive. Déjà, les mécaniciens s’affairent autour des machines. Un peu plus tôt, Ronan et Gilles avaient déjeuné avec Nasser Al-Attiyah, le grand favori de ce Dakar. « Au fil des années, nous avons appris à nous connaître. Ici, on est entre copains et on retrouve vraiment toutes les valeurs du sport. Nous sommes habillés pareil, nous vivons les mêmes journées… C’est une atmosphère qui est difficile à décrire mais ici, nous avons tous une motivation commune. »

Cet objectif a des allures de fil rouge qui doit mener les concurrents à parcourir plus de 7000 km à travers l’Arabie Saoudite. Alors, pas question de forcer sa conduite d’entrée de jeu. « On n’était pas en ‘mode Dakar’ ce samedi, raconte Ronan. Il y avait beaucoup de cailloux, il fallait surtout s’évertuer à ne pas crever, ne pas rater de waypoint et perdre du temps inutilement. » L’enjeu était surtout de peaufiner ses automatismes après une année où les kilomètres à rouler ont si été rares. Et le duo n’a pas fait d’erreur, terminant à 42 » du plus rapide, Nasser Al-Attiyah (32ème). « Là, on se cale sur les procédures de départ, d’arrivée, les obligations liées au podium… On commence à rentrer dans le Dakar. »

Derrière le sourire, il y a un enthousiasme palpable à l’idée de s’élancer pour de bon, à avaler dès demain les 277 kilomètres de spéciale prévus demain entre Djeddah et Bisha. Ronan Chabot abonde : « on est prêt ! L’avantage des 48 heures de confinement, c’était de souffler, d’être reposé. Désormais, on a hâte que ça commence vraiment. Place au sport ! »

PUBLICITÉ