Le pilote chilien Pablo Quintanilla se prépare à son neuvième Dakar avec la ferme intention de viser une victoire qui était presque à portée de main en 2020. Les débuts de Pablo dans la course la plus difficile au monde ont eu lieu en 2013 et dès la première étape, il a montré son rythme et sa vitesse, réussissant à se classer troisième. Même si à cause d’un accident, il n’a pas pu atteindre l’arrivée. Il n’a pas non plus été en mesure de le faire en 2014, car une pierre a frappé sa main et lui a fracturé les articulations à la fin de la troisième étape. Lors du Dakar 2015, il était l’un des favoris de la course. Après la première semaine, il s’est classé quatrième, a remporté l’étape très difficile d’Uyuni et à la lutte pour la troisième place au coude à coude avec Toby Price, il termina finalement 4ème. En tant que pilote officiel Husqvarna en 2016, Pablo a atteint le podium tant attendu sur le Dakar (3ème) remportant aussi une étape. A la fin de cette année, l’homme de Valparaíso est également devenu Champion du Monde des Rallyes Cross Country, titre qu’il a conservé l’année suivante. En 2017, il a dû abandonner lors de la 10ème étape après être tombé de sa moto et avoir perdu connaissance alors qu’il était 2ème au général. Un an plus tard, dans un Dakar difficile pour lui, il décroche la 8ème place. En 2019, il manque le podium en raison d’une chute dans la dernière étape qui a entraîné une double fracture à la cheville, l’éloignant de la compétition pendant sept mois. L’an dernier, lors de la première expérience saoudienne, Pablo a remporté deux étapes et a tenté de refaire son retard sur Ricky Brabec sur la fin du rallye pour finalement terminer à 16 minutes du vainqueur. La pandémie a empêché Pablo de participer à des compétitions et il n’a pas non plus couru le Rallye d’Andalousie, car il a dû subir une opération pour enlever les plaques et les vis placées dans sa jambe après son accident sur le Dakar 2019. ‘Quintafondo’ arrivera cette fois-ci en pleine forme physique.
Pablo Quintanilla : « J’ai atteint un bon équilibre sur deux semaines de course et je pense que c’était la clé pour boucler le Dakar sur le podium. J’ai eu des journées avec un rythme très élevé, des victoires d’étapes ou en me maintenant dans les positions de pointe, mais quand je n’étais pas au top pour attaquer dans une spéciale, je gardais toujours mon équilibre. Le Dakar est un test d’endurance physique et de force mentale, il faut trouver cette union et la maintenir jusqu’au bout.
« En raison de la pandémie de Covid-19 cette année, il n’y a pas eu de Coupe du monde. Nous n’avons donc pas eu de courses et nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous entraîner avec l’équipe Rockstar Energy-Husqvarna ou pour aller au nord du Chili. J’ai continué à entretenir ma condition physique à la maison et à essayer de me concentrer sur les énergies positives, dans l’espoir de passer la partie la plus critique de la quarantaine au Chili. Plus tard, alors que nous étions plus ou moins revenus à la normale, juste avant le Rallye d’Andalousie, mon médecin a décidé de m’opérer pour enlever les plaques et les vis qu’ils m’ont mis après l’accident du Dakar 2019. Mais c’était une opération de nettoyage et je suis déjà en pleine forme physique.
« La moto sera fondamentalement la même que celle que nous avons utilisée sur le Dakar 2020. Nous connaissons sa fiabilité, sa résistance et sa capacité à performer sur toutes sortes de terrains, donc de ce côté-là je suis très serein avec ma Husqvarna FR 450 Rally Factory. Je suis toujours allé au Dakar avec une idée claire : donner le maximum pour essayer de le gagner. »