Deux semaines après avoir triomphé en LMP3 en lever de rideau des 24 Heures du Mans, Edouard Cauhaupé a poursuivi sa série de victoires en s’imposant par deux fois en Grand Tourisme au Castellet. Le Toulousain de 18 ans continue de passer avec un égal bonheur du cockpit du proto Ligier JS P320-Nissan de Cool Racing à celui du coupé Mercedes-AMG GT4 de CD Sport.
Le résultat d’ensemble du week-end varois arrive à point nommé alors qu’Edouard Cauhaupé et son équipier Fabien Lavergne avaient cruellement besoin de points. Ils en avaient concédé à la concurrence à Nogaro et Magny-Cours, malgré une première victoire plus qu’encourageante en terre nivernaise. Mais la moisson engrangée dans le Var les a propulsés en tête du championnat de France FFSA GT Silver. « La roue peut tourner » résumait ce coureur éclectique. « Nous avons connu des ennuis techniques à Nogaro et au début du meeting de Magny-Cours, pendant que nos adversaires marquaient de gros points. Au Paul Ricard, j’ai signé la pole position et nous avons remporté deux victoires absolues, c’est une première. Seule la course 2 nous a échappés du fait de pressions de pneus inadéquates mais nous avons tout de même pris la 2ème place en Silver. L’équipe CD Sport fait vraiment du bon boulot et je les remercie de nous avoir confié une Mercedes aussi compétitive. »
Cela fait donc trois week-ends de courses consécutifs qu’Edouard visite la première marche du podium. Il s’est imposé cinq fois en tout sur des juges de paix tels que Spa-Francorchamps, Le Mans, Magny-Cours et Paul Ricard, glanant ses lauriers face à des oppositions consistantes.
Dans le respect des règles de l’alternance qui lui réussissent décidément très bien, Edouard pilotera la Ligier à Monza ce prochain week-end ; mais il sera au volant de la Mercedes une semaine plus tard (17/18 octobre) au Grand Prix d’Albi !
Edouard et Nicolas Maulini pointent au 2ème rang de la Michelin Le Mans Cup LMP3 en amont de la manche italienne, leur objectif sera donc de combler l’écart qui les sépare des leaders provisoires. « J’ai dit à Nico Lapierre (pilote, actionnaire et consultant chez Cool Racing) que nous avions 42 points de retard en FFSA GT en arrivant au Castellet et que nous en sommes repartis avec 11 points d’avance. Donc il faut y croire ! »
Romane Didier,