David Castera jongle entre l’organisation de son Rallye du Maroc (9 au 14 octobre) mais également sur le plus grand rallye-raid dans le monde, le Dakar dont il est le Directeur chez ASO (Amaury Sport Organisation). Il se déroulera pour la deuxième année consécutive en Arabie Saoudite, en janvier prochain.
Après une première édition remportée à moto par Ricky Brabec sur Honda et par Carlos Sainz – Lucas Cruz en autos sur Buggy Mini, le boss de l’épreuve avait émis l’idée face à la demande de certains pays de dépasser des frontières… Ce ne sera pas le cas en 2021, le contexte actuel ne permet pas d’une part les pré-reconnaissances et de l’autre, il faut travailler sur l’essentiel, selon le boss.
Sur son ordinateur en utilisant Google Earth, David Castera jouit de cartes satellites qui lui permettent d’avancer et d’esquisser le prochain parcours. « C’est compliqué mais, il faut avancer. Nous ne pouvons effectuer les reconnaissances du futur parcours avant le mois de septembre, habituellement nous sommes sur le terrain au mois de mars-avril ! Je suis régulièrement en relation avec les autorités qui me rassurent… Deux voitures et 6 personnes partiront sur le terrain et ensuite, nous élaborons le road-book électronique… »
Pour David Castera revoir le parcours à la baisse s’avère irrémédiable : « Aller dans deux voire trois pays autour de l’Arabie serait complexe car, actuellement, nous ne pouvons, nous projeter… »
Le Dakar à huit mois de son déroulé ne se veut pas compromis… La sempiternelle question reste entière, combien de concurrents s’y engageront ? Certes les prestataires des usines en auto et les équipes d’usine à moto seront de l’édition. Qu’en sera-t-il des pilotes amateurs à la recherche de budgets alors que le monde va plonger dans une crise économique sans précédent !
Marie-France Estenave