Dakar/Edwin Straver: « L’objectif, c’est toujours de finir ! »

Découvrir le Moyen-Orient après deux expériences en Amérique du Sud ravit Edwin Straver. A l’heure des vérifications administratives et techniques organisées à Jeddah, cet ancien pilote de motocross se dit impatient de mettre le cap sur Al Wajih pour une première étape que l’on dit longue et musclée. « C’est super de changer de terrain de jeu », lance Edwin à la sortie d’un premier briefing réservé à la bonne utilisation de l’Iritrack. « J’ai fait deux Dakar en Amérique du Sud, et même si j’adore ce continent, c’est bon de changer. Cette année, ce sera vraiment une nouvelle aventure. »

Vainqueur l’an dernier de la catégorie Original by Motul, Edwin Straver a décidé pour le premier Dakar organisé en Arabie Saoudite de remettre le couvert en malles-motos. Et pas seulement par soucis d’économie. « Se débrouiller seul, cela convient très bien à mon caractère et à ma façon de voir la course », affirme le gaillard. « Je ne suis peut-être pas le plus rapide, mais je suis un pilote complet et plutôt régulier. Et puis se débrouiller seul, c’est l’esprit même du rallye raid. »

Cette année, l’organisation a décidé de donner un petit coup de pouce à ces aventuriers en limitant pour tous les pilotes le temps de préparation au road-book. « Nous aurons des road-book déjà colorés et ils seront souvent remis seulement le matin », se réjouit Edwin. « Cela va nous aider car quand tu es engagé dans la catégorie Original by Motul, tu n’as pas trop de temps à consacrer à la préparation du road-book. Quand tu rentres tard le soir, la priorité va à la moto et au repos. »

Malgré sa victoire en 2019, le pilote néerlandais reste prudent au moment d’afficher ses ambitions. « L’an dernier, je ne m’attendais pas du tout à gagner », assure-t-il. « Alors cette année je n’aurai d’autre objectif que de rallier l’arrivée. Finir un Dakar, c’est déjà quelque chose de très fort. Surtout que pour cette édition, il y aura une quarantaine de pilotes engagés en malles-motos. »

Sans oublier un parcours riche en surprises. « Nous aurons beaucoup de sable et de pierres », annonce le pilote KTM. « Je ne pense pas qu’on sera très loin de ce qu’on a connu l’an dernier au Pérou, la navigation pourrait en revanche être un peu plus compliquée. » Premier élément de réponse ce dimanche.

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