Douze véhicules seront pilotés par des Saoudiens cette année, ce qui constitue naturellement un record pour le pays, déjà représenté à plusieurs reprises dans les hautes sphères par Yazeed Al Rajhi, mais qui devrait cette fois-ci se retrouver impliqué à tous les niveaux du classement et dans toutes les catégories.
Si Yasir Seaidan, qui a déjà manœuvré avec talent dans la catégorie T2 en 2016 (39ème / 3ème T2), aura peut-être des options pour se rapprocher du Top 10 au volant d’une Mini, ce ne sera certainement pas le cas de Mohammed Al Twijri. Bien qu’il participe à une douzaine de rallyes chaque année, il a lui-même conçu et préparé son 4×4 sur une base de Toyota et escompte surtout boucler le rallye dans son intégralité : « Cela fait 5 ans que je travaille dessus, que j’apporte des améliorations après chaque course. Lorsque j’ai appris que le Dakar se tiendrait en Arabie Saoudite, j’ai eu l’impression que c’était un rêve qui venait à moi. »
Ibrahim Al Muhna cultive la même philosophie, avec quelques dizaines de milliers de kilomètres de plus au compteur et embarqué pour sa part dans un camion : « J’ai participé à 138 rallyes, au Moyen-Orient et en Afrique du nord, et je les ai tous terminés. La plupart du temps c’était en voiture, mais ce sera tout de même mon 10ème rallye en camion. Je suis optimiste, donc je me donne 100 % de chance de voir l’arrivée. »
L’unique motard saoudien engagé sur le Dakar, Mishal Alghuneim, se montre un peu plus mesuré, à la fois conscient de la responsabilité qu’il porte et de la difficulté de son défi : « Je viens de remporter le titre de champion d’Arabie Saoudite et ça me donne de la confiance, mais c’est la première course sur laquelle je ne viens pas pour ‘performer’… juste pour finir. »