Pour la première fois sur le Silk Way Rally, les motos étaient intégrées à l’épreuve déjà construite pour les autos et camions depuis huit ans. Les quatre gros teams étaient présents : KTM, Honda, Yamaha et Hero. Une fois encore, KTM malgré les absences de Toby Price vainqueur du Dakar 2019, Mathias Walkner celui de 2018 (ils se remettent de blessures), les présences de Sam Sunderland, de Luciano Benavides et de la féminine Laia Sanz furent suffisantes pour la marque autrichienne soutenue par Red Bull.
Elles furent à la hauteur de cet engagement, Sam Sunderland ayant damné le pion à ses adversaires directs du Monster Energy Honda, à Yamaha bien malchanceux dès le début de l’épreuve par contre Hero, s’est exposé de façon prometteuse avec un Oriol Mena au meilleur de son perfectionnement.
Sam Sunderland : « C’était un rallye très difficile, super long. Il y avait d’énormes contrastes de terrain. En Russie, nous étions en forêt, comme en Sardaigne. Puis nous sommes allés en Mongolie pour les étapes les plus rapides que j’ai jamais courues. Et pour finir, des journées très physiques en Chine. Malheureusement, je suis tombé malade le deuxième ou le troisième jour où j’ai attrapé une très mauvaise grippe. J’ai passé une grande partie de ma course à gérer cette maladie. Finalement, tout s’est bien passé, la moto et le team ont été parfaits. »
Luciano Benavides : « J’ai vécu un rallye de folie. J’ai beaucoup aimé. Cela ressemblait au Dakar et je suis très heureux de terminer un rallye long. Se classer dans les cinq premiers est un bon résultat. Lors des derniers jours, j’ai commis trop d’erreurs et cela m’a fait rétrograder au classement. Dans l’ensemble, c’était un bon rallye. Nous attendons maintenant avec impatience la suite du Championnat du monde. »
Laia Sanz : « J’ai roulé tranquille lors de la dernière étape pour ne pas risquer l’accident et conserver mon classement. Ce fut un très beau rallye avec une très bonne organisation. Je suis contente d’être venue. J’ai passé de très bons moments en Mongolie. »